LVL Medical a publié un chiffre d'affaires en hausse de 15,2% à 36,944 millions d'euros au premier trimestre 2010 contre 32,067 millions sur la même période en 2009. A périmètre constant, la croissance se chiffre à 10,9%. «Ces progrès, tant en France qu'en Allemagne, résultent de l'ensemble des moyens et actions mis en oeuvre pour permettre le développement de NOS activités, dans un marché certes porteur mais également très concurrentiel», écrit le groupe dans un communiqué.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Pharmacie - Santé
L'institut IMS Health a revu à la hausse ses estimations pour le marché mondial du médicament cette année. Après avoir prévu une progression comprise entre 2,5% et 3,5% il anticipe désormais une croissance du secteur entre 5,5% et 6,5% en 2009. Cette révision des perspectives intervient alors que le marché américain devrait croître cette année d'environ 5% et de 4% l'an prochain. Il y a quelques mois, IMS Health estimait que les ventes sur ce marché devaient décliner de 1% à 2% en 2009. Ce sont des hausses de prix et une meilleure gestion des stocks qui ont permis d'inverser la tendance. Les géants du secteur poursuivent la rationalisation de leur recherche. Le leader mondial de la pharmacie, Pfizer, qui a acquis son compatriote Wyeth, a récemment annoncé que six sites sur onze vont être supprimés. Le budget de R&D du nouvel ensemble sera inférieur à la somme des dépenses investies dans les deux groupes réunis (11,5 milliards). Pour Sanofi-Aventis la réorganisation consiste également à s'ouvrir à l'extérieur à travers des partenariats avec des sociétés de biotechnologies.
Services aux collectivités
Dans son étude annuelle « l'Observatoire européen des marchés de l'énergie », Capgemini souligne l'impact exceptionnel de la crise économique sur le secteur des utilities. La consommation mondiale d'électricité et de gaz devrait baisser respectivement de 3,5% et 3% cette année. Selon l'étude, les acquisitions successives ont fragilisé la situation financière des dix principaux acteurs du secteur, dont la dette cumulée a bondi de 113% depuis 2006 pour atteindre 213 milliards d'euros en 2008. Les réductions de coût et les cessions d'actifs ont donc succédé à la croissance externe pour restaurer la flexibilité des intervenants. Les investissements ont également été revus à la baisse, au détriment des énergies renouvelables. La politique menée par EDF illustre bien cette tendance : après avoir réalisé une grosse acquisition en 2008, en rachetant British Energy pour plus de 14 milliards d'euros, c'est désormais le désendettement qui prime. Le groupe français espère se désengager au premier trimestre 2010 de son réseau de distribution en Grande-Bretagne, et en retirer 4 milliards d'euros.