Cisco gagne 2,58% à 23,89 dollars, ce qui classe le groupe parmi les plus fortes progressions de l'indice Dow Jones. Son PDG, John Chambers, a déclaré avoir commencé à « constater de solides indications d'une reprise économique dans la plupart des régions du monde ». Et cette amélioration s'est reflétée dans les résultats trimestriels et les perspectives supérieurs aux attentes dévoilés par le spécialiste des routeurs, ces équipements qui organisent le trafic des réseaux informatiques.
Au premier trimestre, clos fin octobre, le bénéfice net a reculé de 18,8% à 1,8 milliard de dollars, soit 30 cents par action. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action s'est élevé à 36 cents, supérieur de 5 cents à la prévision moyenne des analystes interrogés par Thomson Reuters. Le chiffre d'affaires a,lui, dépassé le consensus de 300 millions de dollars pour atteindre 9 milliards de dollars, en recul de 12,7%.
Sur le trimestre en cours, le groupe technologique anticipe une progression des ventes comprise entre 1% et 4% sur un an ou en hausse de 2% à 5% par rapport au dernier trimestre. Elles devraient donc se situer entre 9,18 et 9,45 milliards de dollars, à comparer avec un consensus de 8,97 milliards de dollars.
Cisco a aussi annoncé un nouveau programme de rachat d'actions qui pourra atteindre 10 milliards de dollars, ce qui porte à 13,1 milliards de dollars, le montant d'action qu'il est autorisé à acheter. A la fin octobre disposait de 35,4 milliards de dollars de trésorerie.
Ce cash ne lui sert pas seulement à racheter des actions, mais aussi à financer des acquisitions. Concernant une de ses dernières cibles, le fabricant mondial pour la vidéoconférence, Tandberg, dont certains importants actionnaires jugent le prix proposé trop faible, John Chambers a déclaré à Bloomberg que la probabilité était élevée qu'ils parviennent à un accord.
(C.J)
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LE SECTEUR DE LA VALEUR
Equipementiers télécoms
La technologie LTE («long term evolution») s'impose face au WiMax comme le standard de l'industrie pour les futurs réseaux de téléphonie mobile. Cette quatrième génération de téléphonie mobile représente une convergence au niveau mondial, aussi bien de la norme européenne (GSM-UMTS), que de la norme américaine (CDMA) et chinoise (TD-SCDMA). Néanmoins, si les équipementiers de réseaux affirment être prêts pour la LTE, il n'en est pas de même pour les fabricants de téléphones.