Vedanta bondit de 4,84% à 1994 pence à la Bourse de Londres, soutenu par l'avis positif d'un broker. Dans une note publié ce jeudi, Morgan Stanley a relevé sa recommandation sur le groupe minier contrôlé par le milliardaire indien Anil Agarwal de Neutre à Surpondérer La banque estime que la capitalisation boursière pourrait plus que tripler à la faveur de nouvelles réductions de coûts de production et de la reprise économique.
L'action pourrait atteindre les 6800 pence grâce à l'objectif du groupe de doubler sa taille tous les deux ans, selon Ephrem Ravi, analyste de Morgan Stanley basé à Londres.
Le broker rappelle que Vedanta ne cesse d'augmenter sa production d'aluminium pour devenir le cinquième producteur d'aluminium du monde.
Morgan Stanley souligne que son scénario optimiste ne requiert pas des prévisions "héroiques". Pour preuve, il estime que la confirmation par le groupe d'une croissance soutenue de son activité durant 24 mois vaut 1500 pence supplémentaires par action. De plus, il valorise à 2000 pence par action l'amélioration des performances opérationnelles combinée à une hausse des investissements. En outre, il cote à 1600 pence par action l'apparition de signes tangibles d'opportunités de croissance externe et la poursuite du rebond des prix des matières premières.
Ainsi, en additionnant ces trois hypothèses, le bureau d'études obtient un cours potentiel de 6800 pence.
(P-J.L)
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LE SECTEUR DE LA VALEUR
Produits de base - Métaux
Accroissant ainsi sa main mise sur la production de métaux rares, la Chine finalise un plan 2010-2015 de production, qui restreindrait très sensiblement leurs exportations. Les métaux issus des terres rares (tels que le néodyme, le dysprosium, le terbium, le lanthane, le cérium, le samarium, l'europium ou le praséodyme) détiennent des propriétés sur le plan chimique, électrique, métallurgique, optique ou encore magnétique. Ils sont donc essentiels au développement des industries automobiles, électroniques et à celle des énergies vertes. La Chine produit plus de 95% des métaux issus des terres rares dans le monde. Cette politique de restriction chinoise coîncide avec les ambitions du pays dans les industries vertes et les hautes technologies. En parallèle avec la limitation de ces quotas d'exportation, la Chine investit dans des mines de métaux rares situées hors de ses frontières, notamment en Australie.