Le distributeur JC Penney a dévoilé des résultats supérieurs aux attentes et relevé ses prévisions annuelles grâce à ses réductions de coûts. Au deuxième trimestre, le groupe a essuyé une perte d'un million de dollars contre un bénéfice net de 117 millions de dollars, un an plus tôt. Le bénéfice par action est donc pratiquement à l'équilibre alors que les analystes visaient en moyenne une perte d'un cent par action. Le chiffre d'affaires s'est élevé à 3,94 milliards de dollars, en recul de 9,5% à données comparables.
Cette année, le groupe table désormais sur bénéfice par action compris entre 75 et 90 cents pour des ventes en baisse de 7% à 7,5% à données comparables. JC Penney tablait auparavant sur un BPA situé entre 50 et 65 cents, tandis que le consensus Thomson Reuters s'élevait à 89 cents.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Distribution spécialisée
Selon la Fédération pour l'urbanisme et le développement du commerce spécialisé (Procos), le premier trimestre a été difficile pour le commerce spécialisé français. En dépit de politiques commerciales très agressives, qui pénalisent les marges des enseignes, la consommation ne suit pas. Les boutiques de centre-ville et de centres commerciaux ont subi un recul de 3,1% de leur activité sur le premier trimestre 2009. La baisse est de 4,4% sur la période pour les grandes surfaces. Au mois d'avril, la situation ne s'est pas améliorée : les enseignes de centre-ville et de centres commerciaux pâtissent toujours d'un recul de leur chiffre d'affaire (-3,1%) par rapport à avril 2008. Quant à l'activité des moyennes surfaces des parcs d'activité commerciale, elle suit la même tendance, soit -3,2%, à périmètre comparable. Sur le plan européen, les faillites de distributeurs se sont enchaînées sur les derniers mois. En Allemagne, Hertie, une chaîne de grands magasins, et l'enseigne d'habillement SinnLeffers ont disparu. En Grande-Bretagne, une demi-douzaine d'enseignes n'existe plus. Parmi elles : Woolworth, pourtant centenaire. Parmi celles qui n'ont pas encore déposé leur bilan, certaines inquiètent beaucoup les analystes. C'est le cas du deuxième distributeur européen de produits d'électronique grand public, DSG International (ex-Dixons) qui a d- se défaire d'actifs déficitaires.