Le titre Cable & Wireless subit un recul de 8,71% à 143,6 pence dans la matinée après la publication des résultats du groupe. Cette chute du cours reflète toutefois moins les chiffres dévoilés ce matin par l'opérateur britannique, en ligne avec les attentes, que l'effet d'une rumeur qui circule actuellement sur les marchés. Selon des bruits de couloirs rapportés par l'agence Reuters, des administrateurs du groupe vendraient des titres, suscitant l'inquiétude des investisseurs.
Ce matin, le numéro deux britannique des services de télécommunications aux entreprises a publié avant l'ouverture un bénéfice net de 226 millions de livres sur l'exercice 2009, contre 220 millions l'année dernière sur la même période, conformément aux attentes des analystes.
L'opérateur de télécommunications a par ailleurs fait état d'un excédent brut d'exploitation en hausse de 36% à 822 millions de livres, au-dessus du consensus, qui s'établissait à 813 millions. «Chacune de NOS activités a enregistré des résultats solides», a déclaré le président Richard Lapthorne.
Cable & Wireless a publié un bénéfice net de 226 millions de livres sur l'exercice 2009, contre 220 millions l'année dernière sur la même période, conformément aux attentes des analystes.
L'opérateur britannique a, surtout, fait état d'un excédent brut d'exploitation en hausse de 36% à 822 millions de livres, au-dessus du consensus, qui s'établissait à 813 millions. «Chacune de nos activités a enregistré des résultats solides», a déclaré le président Richard Lapthorne.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Equipementiers télécoms
Selon l'institut Gartner, la chute des ventes mondiales de téléphones mobiles (-4,6% au quatrième trimestre 2008) devrait se poursuivre en 2009, avec un recul de 4%. La demande ne devrait se stabiliser qu'en 2010. Certains sont encore plus pessimistes. Ainsi Nokia anticipe un recul de 10% cette année. Il a été rejoint par Sony Ericsson qui, confronté à un recul de son activité sur le début de l'année, a revu ses prévisions à la baisse. Certains analystes considèrent même que la contraction du marché pourrait atteindre 13%. Du côté des réseaux, la situation n'est pas plus réjouissante. Pour préserver leur rentabilité, les opérateurs réduisent leurs investissements dans les infrastructures. Ces décisions vont peser sur les performances d'acteurs comme Alcatel-Lucent. Le canadien Nortel vient, lui, de se déclarer en faillite. Quant au leader mondial des infrastructures mobiles, Ericsson, il va supprimer 5000 emplois pour faire face à une année très difficile.