Maurel & Prom a annoncé que la cour d'Appel de Paris rejetait les prétentions financières de Messiers Partners et donné raison à Maurel & Prom. "En 2007, la société de conseil Messier Partners a engagé une procédure judiciaire contre Maurel & Prom en vue d'obtenir le versement d'une commission de succès suite à la cession des actifs congolais au groupe pétrolier Eni. Maurel & Prom estimait ne pas être tenue à rémunérer Messiers Partners, la cession des actifs congolais à Eni n'entrant pas dans le périmètre du contrat signé entre les parties", explique Maurel & Prom.
"Le 18 décembre 2007, le tribunal de Commerce de Paris a donné partiellement raison à Messiers Partners et condamné Maurel & Prom au paiement de la somme de 5,6 millions d'euros, qui ont été provisionnés dans les comptes 2007", a rappelé la compagnie pétrolière.
Mais, ajoute t-elle, "la cour d'Appel de Paris donne raison à Maurel & Prom".
"Par arrêt du 5 mars 2009, la cinquième chambre de la cour d'Appel a infirmé l'ensemble des dispositions du jugement du tribunal de Commerce et condamné Messiers Partners aux dépens de première instance et d'appel et à verser, à Maurel & Prom, 50 000 euros au titre des frais irrépétibles", a conclu le communiqué de Maurel & Prom.
AOF - EN SAVOIR PLUS
ACTIVITE DE LA SOCIETE
Maurel & Prom, spécialisée au XIXe siècle dans l'affrètement de navires et le commerce avec les colonies françaises, a réalisé un tournant stratégique en faisant le choix de la production et de l'exploration pétrolière. Maurel et Prom a signé une étape décisive dans la mise en oeuvre de sa stratégie avec l'acquisition en juin 2005 des actifs colombiens et vénézuéliens de Knightsbridge. Avec cette transaction, Maurel & Prom est devenu l'un des tous premiers indépendants cotés européens en termes de réserves, de production et de résultat net consolidé, ce que les analystes nomment les " juniors ", par opposition aux " majors ". La production de Maurel et Prom se situe principalement au Congo et en Amérique Latine.
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Pétrole et parapétrolier
Les compagnies pétrolières sont limitées dans leurs investissements par le regain de nationalisme pétrolier (notamment en Russie, au Venezuela, et en Iran). Après avoir investi 258 milliards de dollars dans des projets pétroliers au cours des trois dernières années, les groupes trouvent aujourd'hui moins de pétrole qu'ils n'en extraient. Depuis deux ans, aucun d'entre eux n'a réussi à renouveler la totalité de ses réserves. Certains groupes envisagent déjà « l'après-pétrole ». Ainsi, Total s'est associé à Suez et Areva pour développer un projet nucléaire à Abu Dhabi.