Le titre Barclays recule de 1,79% à 197,60 pence aujourd'hui après la publication de ses résultats trimestriels. La banque britannique a dévoilé un bénéfice avant impôts de 2,42 milliards de livres au troisième trimestre ; un chiffre qui se compare à un bénéfice imposable de 327 millions de livres sur la même période l'an dernier. Hors éléments exceptionnels, le résultat avant impôts ressort à 1,34 milliard de livres contre 1,27 milliard de livres sur le troisième trimestre 2010. Les analystes attendaient en moyenne un chiffre de 1,24 milliard de livres.
Sur les neuf premiers mois de l'année, le résultat avant impôts a progressé de 19% à 5,06 milliards de livres.
Barclays a par ailleurs annoncé avoir réduit son exposition à la dette souveraine des pays PIIGS (Portigal, Italie, Irlande Grèce, Espagne) de 31% à 8 milliards de livres sur le trimestre. Le groupe bancaire a évoqué une exposition « minimale » à la Grèce de 23 millions de livres.
Les recettes de la division Banque d'investissement ont reculé de 15% à 2,25 milliards de livres au troisième trimestre, mais le recul des provisions pour pertes sur crédit de Barclays ont compensé ce repli.
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LE SECTEUR DE LA VALEUR
Finance - Banques
La réduction de la taille de leur bilan est à l'ordre du jour pour les banques françaises, qui souhaitent rassurer les marchés financiers. BNP Paribas a annoncé une réduction de 10% de la taille de son bilan d'ici à la fin 2012, et sa volonté de limiter sa dépendance aux refinancements en dollars. Cette décision implique la cession d'environ 70 milliards d'actifs d'ici à la fin de l'année prochaine. Quant à la Société Générale, elle désire intensifier les cessions dans son portefeuille d'actifs toxiques, déjà réduit de 8 MdEUR depuis début 2011. D'ici à fin 2012, la banque espère parvenir à une économie supplémentaire de 60 MdUSD de financement. Le modèle des banques françaises, historiquement basé sur le financement, évolue donc avec la crise financière. BNP Paribas et la Société Générale souhaitent toutes deux réduire certains types de crédits en dollars, comme les crédits export, trop coûteux en fonds propres et en liquidités, et qui s'inscrivent dans leur activité BFI (banque de financement et d'investissement).