Crédit Agricole a affiché la semaine dernière la plus forte hausse du CAC 40, avec un gain de 27,19%. Le plan sur lequel les dirigeants européens se sont mis d'accord pour tenter de juguler la crise de la dette porte notamment sur une recapitalisation des banques, mais les établissements français ont dit ne pas avoir besoin d'aide pour y parvenir. Les besoins des établissements européens ont été chiffrés à 106 milliards d'euros par l'Autorité bancaire européenne (EBA), dont 8,8 milliards d'euros pour les banques françaises. Ces besoins devront être comblés d'ici la fin du mois de juin 2012.
Dans le détail, les besoins de BPCE, maison-mère de Natixis, sont estimés à 3,4 milliards d'euros. Société Générale et BNP Paribas auraient besoin respectivement de 3,3 milliards et de 2,1 milliards d'euros de capitaux frais. De son côté, Crédit Agricole n'aurait pas besoin d'augmenter son capital. Ces tests se basent un ratio de fonds propres "durs" de 9% et intègrent une prise en compte des titres d'Etats européens à leur valeur de marché.
BNP Paribas a annoncé qu'elle ne ferait pas appel au marché pour se recapitaliser. « BNP Paribas confirme qu'il sera en mesure de se mettre en conformité avec les nouvelles règles de l'ABE (...) sans avoir à faire appel au marché », a indiqué la banque.
De son côté, Société Générale a également confirmé qu'elle serait en mesure d'atteindre le niveau de capital requis par ses propres moyens, sans faire appel aux fonds publics.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- Crédit Agricole jouit de fortes positions en France et en Europe. C'est le n