Le titre Geci International a progressé de 3,82% à 1,63 euro après un début de séance orienté en baisse. Le parcours mouvementé de la valeur en début de séance s'explique en partie par des prises de bénéfices : en effet, la valeur a gagné plus de 14% sur les cinq dernières séances. Le groupe a par ailleurs publié un chiffre d'affaires trimestriel en net recul. Le chiffre d'affaires de Geci International est ressorti à 12,7 millions d'euros au premier trimestre, qui court d'avril à juin.
Le groupe avait dégagé l'an dernier sur la même période des ventes de 16,1 millions d'euros. L'activité s'est donc contractée de 21,3%. Au cours du 1er trimestre de l'exercice, GECI International a enregistré un chiffre d'affaires ingénierie de 11,7 millions d'euros contre 14,8 millions d'euros sur la même période de l'exercice précédent. Le groupe rappelle toutefois que l'exercice précédent avait connu un premier trimestre particulièrement favorable dans l'ensemble des filiales.
Il souligne par ailleurs que ce premier trimestre voit un retour à la croissance séquentielle avec une progression de 6.5% par rapport a l'activité du trimestre précédent qui marquait un point bas à 11 millions d'euros.
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LE SECTEUR DE LA VALEUR
Services aux entreprises
En France, l'emploi intérimaire, qui a commencé à redémarrer fin 2009, a continué sa progression, en juin. Le rythme a été un peu supérieur aux mois passés, avec une hausse de 1,3% sur un mois et de 24,8% sur un an. L'augmentation avait été plus faible au mois de mai (+0,3% sur un mois et +22,8% sur un an) mais à peu près équivalente en avril (+1,7 % sur un mois et +24,6 % sur un an). Cette donnée n'est pas spécifique à la France car l'intérim se redresse également à l'étranger, notamment aux Etats-Unis. C'est ce que confirment les chiffres publiés par le leader mondial du secteur, Adecco. Il a bénéficié d'une croissance de 16% de son chiffre d'affaires en juillet et août. Selon le groupe le taux de pénétration sur le marché du travail de la part de l'intérim remonte aux tats-Unis. Il avait chuté à 1,3% pendant la crise et se situe désormais à 1,6%.