L'action Humana a suivi le même chemin que les grands indices américains. Après un début de séance dans le vert, l'action de société d'assurance santé a rapidement perdu du terrain et cède désormais 2,88% à 72,43 dollars. Elle a pourtant relevé ses objectifs 2011 et vise désormais un bénéfice par action compris entre 7,50 et 7,60 dollars, contre de 6,70 à 6,90 dollars auparavant. Humana a expliqué ce plus grand optimisme par des ratios « benefit expense » meilleurs que prévu au niveau de ses segments particulier et employeur.
Ce ratio compare les dépenses de l'assureur pour fournir des soins avec les primes qu'il perçoit.
Au deuxième trimestre, Humana a réalisé des résultats bien meilleurs qu'attendu. La société d'assurance santé a généré un bénéfice net en progression de 35,3% à 460,28 millions de dollars, soit 2,71 dollars par action. Les analystes interrogés par Thomson Reuters étaient moins optimistes et visaient en moyenne 2,06 dollars. Son chiffre d'affaires a progressé de 8% à 9,28 milliards de dollars. Wall Street visait 9,35 milliards de dollars.
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LE SECTEUR DE LA VALEUR
Finance - Assurance
Après cinq années de baisse, les professionnels estiment que les tarifs de l'assurance auto devraient être orientés à la hausse pour au moins trois ans. La progression pourrait se situer entre 3% et 5% en 2011. Sur trois ans, les assureurs espèrent une progression globale de près de 10%. Cette évolution résulte de la conjugaison de plusieurs facteurs. Premièrement, avec une grande fréquence d'évènements climatiques (notamment tempêtes Klaus et Quinten), le nombre de demandes de réparation a explosé. De plus, la baisse du prix de l'essence a incité davantage de français à utiliser leur voiture. Le trafic routier a progressé entre 4% et 5% en 2009. Les automobiles respectent moins les limitations de vitesse, ce qui accroît le nombre d'accidents avec dégâts matériels (+2% en 2009). Enfin, le coût moyen des réparations s'est surenchéri (+3% à +4% par an). Conséquence : le ratio combiné de l'assurance auto, qui en rapportant les sinistres et les coûts aux primes est un indicateur clé, a gagné 7 points en 2009. A 109%, il a atteint son pire niveau depuis 1998. Les assureurs réagissent à cette détérioration en augmentant leurs tarifs.