Cybergun a annoncé la signature de plusieurs accords stratégiques avec des studios de développement de premier plan dans l'univers du jeu vidéo pour le lancement de jeux mobiles et de jeux sociaux « free to play » avec micro-paiement. Ces jeux intègreront notamment un jeu d'action militaire avec micro-paiement. « Ceci permettra de valoriser les licences exclusives du groupe, qui couvrent le tir de loisir et l'univers numérique des jeux vidéo », a expliqué le spécialiste du tir de loisir.
Les premiers jeux mobiles seront disponibles fin 2011 et les jeux sociaux à l'automne 2012. Le groupe étudie par ailleurs de nouveaux projets dans le domaine du mobile et social gaming.
Par ailleurs, dans une stratégie d'optimisation des synergies internes, le groupe développera une gamme de produits dérivés de répliques de pistolets et produits textile.
Dans ce cadre, Cybergun a mis en place un modèle « original » de rémunération en actions des studios de développement partenaires de cette stratégie. Le groupe va ainsi procéder à une augmentation de capital réservée de 2,8 millions d'euros avec suppression du droit préférentiel de souscription. Ainsi ces studios vont se voir attribuer un total de 204.650 actions au prix de 13,69 euros par action (soit 6,3% de plus que l'augmentation de capital en numéraire), le nombre d'actions s'élève désormais à 4.669.165 titres.
Le flottant a progressé de 20%, pour passer à 1.615.491 actions, soit 34,6% du capital, tandis que les Fondateurs passent à 32,5% pour Jérôme Marsac, 23,4% pour Frédéric Chesnais et 9,5% pour les managers.
En parallèle, Cybergun a annoncé l'arrivée de Jean-Marcel Nicolai en qualité de Directeur des Opérations et du Développement des Produits («COO ») de la branche jeux vidéo du groupe.Il était auparavant Senior Vice-Président de Disney Interactive Studios, en charge du développement des produits au niveau mondial.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Distribution spécialisée
Selon l'Institut Français de la mode (IFM), les ventes d'habillement sur internet ne cessent de se développer. A fin juin, elles ont bondi de 30% sur un an. Elles représentent désormais 8,6% du marché français de l'habillement. De plus en plus d'acteurs développent leur site de ventes : le dernier en date est l'enseigne Zara. Néanmoins, la mode féminine étant vendue sur Internet à un prix qui est 11% inférieur en moyenne au reste du marché, se pose le problème de la viabilité des points de vente classiques. L'essor de la commande par Internet représente un changement important pour les acteurs de la vente par correspondance (VPC). Selon le président de Redcats, entre 70% et 80% du chiffre d'affaires du groupe est désormais réalisé en ligne. La possibilité de faire du shopping depuis un téléphone mobile devrait encore accélérer cette mutation. Ainsi environ 600.000 applications I-Phone pour le site Vente-Privée.com auraient été téléchargées depuis son lancement en juin. Grâce à Internet, certains experts estiment que, d'ici à 5 ans, la vente à distance devrait peser au moins 15% à 20% des ventes d'habillement en France.