Sulzer chute de 5,20% à 138,50 francs suisses, pénalisé par l'annonce du départ de son directeur général, Ton Bchner. Dans le groupe depuis 1994 et directeur général depuis 2007, il prendra la tête d'Akzo Nobel dans le courant du quatrième trimestre. C'est un coup dur pour le groupe industriel suisse qui s'est fortement développé sous l'impulsion de Ton Bchner. Vontobel estime que ce départ est une perte majeure pour Sulzer. Mais le bureau d'études a toujours considéré ce départ comme un risque en raison de son expérience, du travail accompli et de son excellente réputation sur le marché.
Dans un communiqué publié ce matin, le président du conseil d'administration de Sulzer, Jrgen Dormann, a salué Ton Bchner qui "a participé au succès du groupe Sulzer avec ses performances stratégiques et opérationnelles ces derniers 17 ans".
Le groupe industriel suisse spécialisé dans les techniques des matériaux de fluides a lancé la recherche d'un nouveau directeur général.
Ton Bchner est entré en 1994 au sein de l'entreprise. De 2000 à 2002, il a occupé le poste de directeur de la division Sulzer Turbo Services, et de 2003 à 2006, il a été directeur de la division Sulzer Pumps, avant de prendre ses fonctions du directeur général.
Sous sa direction, Sulzer a augmenté son exposition aux marchés émergents et signé plusieurs acquisitions stratégiques. En avril, Sulzer a acquis l'activité pompes du groupe suédois Assa Aloy pour 1 milliard de dollars.
A Amsterdam, Akzo Nobel progresse de 0,23% à 48,585 euros après avoir gagné près de 2% à la suite de cette annonce.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Produits de base - Chimie
Les chimistes européens et américains demeurent prudents. Ils sont conscients qu'ils traversent actuellement une phase de croissance liée à la fin du déstockage chez leurs clients industriels. Le syndicat européen du secteur, le Cefic, qui estime que la croissance de la production devrait atteindre 2% en 2011, souligne que la reprise sur le marché européen demeure fragile. En France, l'Union des industries chimiques (UIC) considère que la croissance de la production ne dépassera pas 2,6% l'année prochaine.