Lafuma a réalisé au premier semestre un résultat net part du groupe de 0,7 million d'euros, à comparer avec une perte nette de 2,5 millions d'euros. Le résultat opérationnel courant du fabricant d'articles de sport et de loisir a progressé de 130,5% à 2,4 millions d'euros. Le groupe a expliqué cette hausse par une remontée du taux de marge brute liée à la nette réduction des opérations de déstockage et par une bonne maîtrise des charges opérationnelles. Le pôle Grand Outdoor est proche de l'équilibre contre une perte opérationnelle courante de 1,7 million d'euros, un an plus tôt.
Le pôle Montagne a doublé son résultat opérationnel courant pour atteindre 3,2 millions d'euros.
Le chiffre d'affaires s'est élevé à 122,4 millions d'euros, en progression de 0,9%, principalement porté par le retour à la croissance du pôle Grand Outdoor et l'accélération de la dynamique du pôle Montagne.
Au 31 mars 2011, la dette financière nette atteint 52,3 millions d'euros, soit moins de 50 % des capitaux propres.
En matière de perspectives, le groupe envisage un chiffre d'affaires du troisième trimestre dans la tendance observée au premier semestre, puis une accélération au quatrième trimestre 2010/11 et surtout au premier trimestre de l'exercice 2011/12. Lafuma précise que son carnet de commandes pour l'hiver prochain est en progression significative.
« Cette croissance, combinée à la maîtrise des charges opérationnelles et du besoin en fonds de roulement, confirmera le retour à un résultat net positif sur l'ensemble de l'exercice », a conclu le fabricant d'articles de sport et de loisir.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Biens de consommation
En Chine, puis au Bangladesh et au Cambodge, les ouvriers se sont révoltés contre le niveau de leur salaire, qu'ils jugent trop bas. Mi-septembre, au Cambodge, les grèves ont fait suite à la décision du gouvernement et des industriels de légèrement augmenter le salaire minimum pour les ouvriers de l'industrie du vêtement et de la chaussure de 50 à 61 dollars par mois. Or les syndicats réclamaient 93 dollars mensuels. La crise a sensiblement affecté le Cambodge, car ses exportations de textile vers les Etats-Unis et l'Union européenne, ses principaux clients, ont chuté de 23% en 2009. Plus de 90 usines ont fermé leurs portes, quelque 60.000 ouvriers (sur un total de 345.000) se trouvant ainsi au chômage. Craignant la concurrence des pays voisins (Vietnam, Indonésie, Bangladesh), les industriels n'ont toujours pas rétabli le paiement des heures supplémentaires. Selon certains économistes, ce dernier est pourtant essentiel à la survie des ouvriers.