Le titre Adecco progresse de 2,31% à 59,75 francs suisses aujourd'hui après la publication de ses résultats du premier trimestre, qui sont ressortis en forte hausse sur la période, et ont dépassé les attentes des analystes. Le groupe de services en ressources humaines a publié un bénéfice net de 100 millions d'euros, en hausse de 77%. Les analystes attendaient en moyenne 91,5 millions d'euros pour le bénéfice net selon les données collectées par Reuters. L'Ebitda a progressé de 53% à 172 millions d'euros.
De son côté, le chiffre d'affaires a bondi à 4,92 milliards d'euros, en hausse de 23% à données publiées et de 17% en organique. Le groupe indique que ses discussions avec ses partenaires à travers le monde renforcent sa confiance concernant la solidité de la demande dans les mois à venir, alors que la flexibilité demeure l'une des premières priorités de ses clients.
« Tout particulièrement dans l'ENVIRONNEMENT d'aujourd'hui, avec une hausse modérée du PIB dans la plupart des économies, la faculté de réagir à des changements soudains de demande grâce à des effectifs limités et des inventaires bas, est vue comme un avantage par beaucoup de NOS clients », explique-t-il.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Services aux entreprises
En France, l'emploi intérimaire, qui a commencé à redémarrer fin 2009, a continué sa progression, en juin. Le rythme a été un peu supérieur aux mois passés, avec une hausse de 1,3% sur un mois et de 24,8% sur un an. L'augmentation avait été plus faible au mois de mai (+0,3% sur un mois et +22,8% sur un an) mais à peu près équivalente en avril (+1,7 % sur un mois et +24,6 % sur un an). Cette donnée n'est pas spécifique à la France car l'intérim se redresse également à l'étranger, notamment aux Etats-Unis. C'est ce que confirment les chiffres publiés par le leader mondial du secteur, Adecco. Il a bénéficié d'une croissance de 16% de son chiffre d'affaires en juillet et août. Selon le groupe le taux de pénétration sur le marché du travail de la part de l'intérim remonte aux tats-Unis. Il avait chuté à 1,3% pendant la crise et se situe désormais à 1,6%.