Le titre Thomas Cook recule de 3,93% à 163,90 pence aujourd'hui après la publication des résultats du premier semestre. Le tour-opérateur a enregistré sur les six premiers mois de son exercice 2010-2011 une perte nette de 200,8 millions de livres. Elle se compare à une perte de 211,8 millions l'année précédente sur la même période. La perte opérationnelle s'est creusée à 165,8 millions de livres contre 130,2 millions un an plus tôt. Les analystes attendaient un chiffre compris entre 165 et 170 millions de livres.
Dans le même temps, les recettes du groupe ont progressé de 3,7% à 3,43 milliards de livres.
Les pertes enregistrées par Thomas Cook s'expliquent dans une certaine mesure par les événements en Egypte et en Tunisie. L'alourdissement de la perte est également lié à des effets de calendrier, Pâques étant tombé en dehors du premier semestre, précise le groupe.
Thomas Cook attend une amélioration du résultat sur l'ensemble de l'exercice.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Hotellerie et loisirs
Le secrétaire général de l'OMT appelle à la prudence pour l'avenir du secteur, en rappelant qu'aux Etats-Unis et dans plusieurs grands pays européens la reprise de l'économie n'est pas encore très solide. Néanmoins, l'organisation maintient sa prévision de croissance pour 2010, comprise entre 3 et 4%, après un recul de 4,2% l'an passé. Pour améliorer leur rentabilité et mieux affronter les variations d'activité, les grands groupes hôteliers poursuivent une stratégie basée sur la cession d'une partie croissante de leur patrimoine. Au cours du premier semestre, Accor a modifié le statut de trente-huit de ses hôtels, désormais exploités en contrat de gestion ou en franchise. Grâce à ce désengagement, le groupe peut se désendetter. Le principal relais de croissance de l'industrie hôtelière se situe dans les pays émergents, où la clientèle des particuliers ne cesse de croître. La concurrence peut y être rude : en 2009, les enseignes chinoises Home Inns et Jin Jiang ont augmenté le nombre de leurs chambres de respectivement 70% et 16%. Pour réagir, les grandes chaînes internationales multiplient les projets.