Adobe Systems chute de 5,50% à 31,07 dollars. L'éditeur de logiciels d'édition est la dernière société en date à annoncer que les catastrophes au Japon allaient impacter son activité. Le groupe de San Jose (Californie) a ainsi réduit sa prévision de chiffre d'affaires de 50 millions de dollars pour le deuxième trimestre en raison de l'ENVIRONNEMENT incertain dans ce pays. Le Japon constitue son deuxième marché le plus important en termes d'activité. En outre, le mois de mars est particulièrement important dans ce pays.
Les sociétés japonaises clôturent en effet leurs comptes à cette époque de l'année, les poussant à dépenser leurs budgets.
Le chiffre d'affaires est désormais attendu entre 970 millions de dollars et 1,02 milliard de dollars. Le bénéfice par action, hors éléments exceptionnels, est attendu entre 47 et 54 cents. Le consensus Thomson Reuters était respectivement de 1,03 milliard de dollars et 56 cents.
Au premier trimestre, clos début septembre, l'éditeur de logiciels d'édition a réalisé un bénéfice en hausse de 84,5% à 234,6 millions de dollars, soit 46 cents par action. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action est ressorti à 58 cents contre un consensus de 57 cents selon Thomson Reuters. Le chiffre d'affaires a progressé de 20% à 1,028 milliard de dollars. Les analystes tablaient sur 1,03 milliard de dollars.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Informatique - Editeurs de logiciels
Le cabinet Gartner estime que le «cloud computing» devrait fortement se développer dans les entreprises en 2011. Cette technologie, qui consiste à externaliser les applications informatiques d'une entreprise en les stockant sur des serveurs à distance, devrait se banaliser dans les prochaines années. C'est ce qui ressort d'une étude menée auprès de 2 000 directeurs informatiques dans le monde. Si, aujourd'hui, seules 3% des entreprises mondiales ont recours à cette technologie, cette proportion pourrait culminer à 43% d'ici à 2015, dans un contexte de rationalisation des dépenses. D'après Gartner, les budgets informatiques des entreprises devraient croître de seulement 1% cette année. Ils devraient chuter de 7% au Royaume-Uni, compte tenu des coupes budgétaires drastiques opérées dans le secteur public, et se maintenir en France (+0,2%). Divers acteurs, et pas seulement ceux positionnés sur le marché des logiciels, interviennent sur ce créneau. Microsoft concurrence à la fois des SSII, comme Atos Origin, des constructeurs informatiques, comme IBM ou HP, ou des entreprises Internet, telle Amazon.