PubliGroupe bondit de 6,76% à 115,30 francs suisses après avoir annoncé son retour aux bénéfices en 2010. Le spécialiste des services de marketing et de vente de médias a publié un bénéfice net 2010 de 42,6 millions de francs suisses à comparer avec une perte nette de 20,3 millions en 2009. Le bénéfice d'exploitation est ressorti à 32,6 millions, contre une perte opérationnelle de 2,9 millions d'euros, un an plus tôt. Le chiffre d'affaires s'est élevé à 1,474 milliard de francs suisses, en repli de 8,4%.
Le consensus AWP était de 34,8 millions pour le bénéfice net, de 34,9 millions d'euros pour le résultat d'exploitation et de 1,48 milliards pour le chiffre d'affaires.
Réagissant à cette publication, Hans-Peter Rohner, CEO et président du conseil d'administration de PubliGroupe a déclaré : « PubliGroupe se présente à fin 2010 plus compact, plus solide financièrement et positionné avec plus de succès sur ses marchés que dans un passé récent. (...) Le turnaround réussi de Media Sales, la croissance des ventes online au sein du groupe, le tout conjugué avec une force de frappe opérationnelle significativement renforcée, nous permettent d'aborder 2011 avec confiance et de compter sur une croissance à deux chiffres de NOS résultats opérationnels.
Le groupe a proposé le versement d'un dividende 6 francs suisses par action.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Communication - Publicité
Selon le baromètre SRI-Capgemini Consulting, le chiffre d'affaires du secteur a été multiplié par trois au premier semestre 2010 en France. Les prévisions sont optimistes pour l'avenir alors que ce segment a mis du temps à démarrer. Aux Etats-Unis, l'Interactive Advertising Bureau (IAB) prévoit que, tous types confondus, elle pourrait représenter 15% des investissements publicitaires en ligne cette année. Or elle ne pesait que 3% du marché il y a seulement deux ans. Selon eMarketer, le marché pourrait représenter, à lui seul, 4 milliards de dollars en 2011 au niveau mondial. En France, le marché, beaucoup plus limité se situerait plutôt aux environs de 30 ou 40 millions d'euros pour l'année 2010. Le format qui tend à s'imposer est le pre-roll. Ce sont des spots similaires à ceux diffusés en télévision, mais plus courts (de 15 à 20 secondes en moyenne). Ils interviennent juste avant le démarrage d'une vidéo.