NRJ Group a multiplié par un peu plus de quatre son résultat net part du groupe en 2010, à 32,3 millions d'euros. Le résultat opérationnel courant hors échanges s'est établi à 46,7 millions d'euros, en hausse de 63,9%. Le groupe de médias explique cette forte progression par la performance des activités média en France (Médias Musicaux et Evénementiel et Télévision) ainsi que par la hausse de la contribution de l'activité de Diffusion. Le chiffre d'affaires consolidé (hors échanges dissimilaires) a atteint 343,6 millions, soit une hausse de 4,1%.
A périmètre et taux de change constants, la progression s'est établie à 3,8%.
Le groupe a proposé de verser un dividende de 0,3 euro par action, en hausse de 50%.
Cette année, NRJ prévoit de continuer à développer son pôle télévision avec pour objectif d'atteindre l'équilibre opérationnel pour l'ensemble de ce pôle. Sur les mois de janvier et février, le groupe de médias a enregistré une progression de ses recettes publicitaires en France, avec une croissance de ses ventes en radio et un fort développement de ses ventes en télévision. Il a cependant averti que la visibilité sur l'ensemble de l'année restait faible à ce stade.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Communication - Medias
Les groupes avaient initialement choisi de ne pas faire payer leurs contenus en ligne, en misant sur les revenus publicitaires engendrés par l'audience. Ils revoient aujourd'hui leur position et mettent en place des systèmes de péage. Le britannique Times, appartenant au groupe News Corp., a choisi la formule du tout-payant sur le Web depuis le 1er juillet. Quant au New York Times, il introduira une formule payante début 2011. Il se dirige vers le freemium : une partie du contenu du site est gratuite tandis que l'autre est payante. En France, plusieurs quotidiens généralistes ont opté pour cette formule. En septembre 2009, Libération a rendu payants sur son site des articles de son quotidien papier. LeFigaro.fr a également introduit un système d'abonnement en février. LeMonde.fr, l'un des premiers à avoir facturé des contenus en 2002, réserve désormais les articles de son quotidien papier à la version payante de son site. Ces acteurs espèrent ainsi rentabiliser une audience qui s'établit à plusieurs millions de visiteurs uniques mensuels et éviter la cannibalisation des contenus des versions papier.