Le titre Fedex s'octroie une hausse de 4,83% à 89,40 dollars, superformant l'indice Dow Jones. Le groupe de messagerie et de logistique a en effet dévoilé aujourd'hui des perspectives supérieures aux attentes. Les investisseurs ont préféré se concentrer sur ces objectifs plutôt que sur les résultats trimestriels qui sont ressortis légèrement inférieurs au consensus. Pour le quatrième trimestre, le groupe cible un bénéfice par action compris entre 1,66 et 1,83 dollar. Sur l'exercice, il anticipe un bénéfice par action de 4,83 à 5 dollars.
Les analystes tablaient en moyenne sur un bénéfice par action de 1,68 dollar au quatrième trimestre et de 4,90 dollars pour l'exercice.
Au troisième trimestre, le bénéfice net de Fedex a reculé de 3% à 231 millions de dollars, soit 73 cents par action.
Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action a atteint 81 cents, soit 1 cent de moins que le consensus Thomson Reuters. Le chiffre d'affaires a augmenté de 11% à 9,66 milliards de dollars.
Le résultat opérationnel a atteint 393 millions de dollars, en baisse de 6% par rapport à la même période en 2009. La marge opérationnelle a reculé de 4,8% au troisième trimestre 2009 à 4,1% au troisième trimestre 2010.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Services aux entreprises
En France, l'emploi intérimaire, qui a commencé à redémarrer fin 2009, a continué sa progression, en juin. Le rythme a été un peu supérieur aux mois passés, avec une hausse de 1,3% sur un mois et de 24,8% sur un an. L'augmentation avait été plus faible au mois de mai (+0,3% sur un mois et +22,8% sur un an) mais à peu près équivalente en avril (+1,7 % sur un mois et +24,6 % sur un an). Cette donnée n'est pas spécifique à la France car l'intérim se redresse également à l'étranger, notamment aux Etats-Unis. C'est ce que confirment les chiffres publiés par le leader mondial du secteur, Adecco. Il a bénéficié d'une croissance de 16% de son chiffre d'affaires en juillet et août. Selon le groupe le taux de pénétration sur le marché du travail de la part de l'intérim remonte aux tats-Unis. Il avait chuté à 1,3% pendant la crise et se situe désormais à 1,6%.