Zodiac Aerospace (+ 3,07% à 48,40 euros) figure parmi les plus fortes hausses de l'indice sbf 120 après avoir relevé sa prévision de croissance pour l'exercice 2010-2011 à la faveur d'un ENVIRONNEMENT aéronautique plus porteur. L'équipementier aéronautique table désormais sur une croissance de 15% à 20%, hors effet change et hors nouvelles acquisitions, contre une hausse de l'ordre de 15% auparavant. En revanche, Zodiac cible toujours une marge opérationnelle courante comprise entre 12 et 13%.
Au deuxième trimestre, clos fin février, le chiffre d'affaires s'est élevé à 667 millions d'euros et la croissance organique à 16,8%. Cette performance est meilleure que prévu. Les analystes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne un chiffre d'affaires de 638 millions d'euros.
Sa principale division Cabin Interiors (équipements intérieurs des avions) a tiré la croissance organique du groupe : +23,9% à 399,3 millions d'euros. La division Aircraft Systems (équipements liés au fonctionnement des avions) a affiché une croissance organique de 15,4% et un chiffre d'affaires de 133 millions d'euros. La dernière division AeroSafety & Technology (sécurité) a enregistré une croissance organique de 1,6% et 134,7 millions d'euros de ventes.
A la fin du premier semestre, Zodiac a réalisé un chiffre d'affaires de 1,31 milliard d'euros, en croissance organique de 17,5%. En publié, la croissance s'élève à 35,7%, avec un effet de changement de périmètre de consolidation (Cantwell Cullen et Quinson sur 6 mois et Sell sur 5 mois) de 11,8 points et un effet de change favorable de 6,4 points.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Aéronautique - Défense
Les analystes s'attendent à un rebond des fusions acquisitions dans le secteur, qui était jusqu'ici resté en marge du mouvement. La dernière opération a été réalisée fin octobre 2008, lorsque Finmeccanica a acquis DRS Technologies pour 5,2 milliards de dollars. Safran vient de boucler le rachat de l'américain L1 pour 1 milliard de dollars. Il aimerait également racheter Zodiac, alors que celui-ci tient à son indépendance. Plusieurs indicateurs soulignent la consolidation potentielle du secteur. Pendant la crise, les différents intervenants ont généralement géré leur trésorerie de façon prudente, ce qui leur permet aujourd'hui de bénéficier de liquidités abondantes. En outre, restructurés, ils bénéficient de finances assainies.