WPP trébuche de 2,27% à 817,50 pence, ce qui place l'action du premier groupe mondial de communication en queue de l'indice FTSE 100. En 2010, le groupe britannique a généré un bénéfice imposable de 851,3 millions de livres, en progression de 28,5%, et un résultat opérationnel de 1,229 milliard de livres, en hausse de 20,8%. La marge opérationnelle a progressé à 13,2%, contre 11,7% en 2009. Le revenu a atteint 9,331 milliards de livres et la croissance organique, 5,3%. Le groupe dirigé par Sir Martin Sorrell a bénéficié d'une forte croissance au quatrième trimestre (+8,5%).
WPP a expliqué que la principale surprise de 2010 avait été la performance relativement vigoureuse des marchés développés, comme les Etats-Unis et l'Allemagne, et des médias traditionnels comme la télévision.
Ses concurrents, dont le français Publicis et l'américain Omnicom, ont dévoilé des performances 2010 meilleures que prévu.
Cette année, le groupe anticipe une croissance organique des ventes de 5%, qui est similaire à celle attendue par Publicis. WPP a précisé que la solide tendance de la fin d'année avait perduré au début de 2010 avec une croissance organique supérieure à 8%.
La marge opérationnelle devrait, elle, augmenter de 0,5 point pour attendre 13,7%, en ligne avec ses objectifs d'une marge de 14,2% en 2012 et de 18,3% à long terme.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Communication - Publicité
Selon le baromètre SRI-Capgemini Consulting, le chiffre d'affaires du secteur a été multiplié par trois au premier semestre 2010 en France. Les prévisions sont optimistes pour l'avenir alors que ce segment a mis du temps à démarrer. Aux Etats-Unis, l'Interactive Advertising Bureau (IAB) prévoit que, tous types confondus, elle pourrait représenter 15% des investissements publicitaires en ligne cette année. Or elle ne pesait que 3% du marché il y a seulement deux ans. Selon eMarketer, le marché pourrait représenter, à lui seul, 4 milliards de dollars en 2011 au niveau mondial. En France, le marché, beaucoup plus limité se situerait plutôt aux environs de 30 ou 40 millions d'euros pour l'année 2010. Le format qui tend à s'imposer est le pre-roll. Ce sont des spots similaires à ceux diffusés en télévision, mais plus courts (de 15 à 20 secondes en moyenne). Ils interviennent juste avant le démarrage d'une vidéo.