Vicat a réalisé en 2010 un résultat net part du groupe de 203 millions d'euros, en hausse de 5,9% et de 2,1% à périmètre et taux de change constants. La marge nette s'établit à 13,1% contre 12,3% en 2009. L'Ebit est en progression de 4,7% à 337 millions d'euros, et de 1,4% à périmètre et taux de change constants. La marge d'Ebit s'établit ainsi à 16,7% en 2010 contre 17% en 2009. L'Ebitda affiche une hausse de 6,6% à 504 millions d'euros et de 2,3% à périmètre et taux de change constants. La marge d'Ebitda s'établit à 25% contre 24,9% en 2009.
Elle a connu une amélioration sensible sur le second semestre 2010 par rapport au premier semestre 2010, s'établissant respectivement à 26,5% et 23,6% "ce qui démontre une nouvelle fois la capacité de résistance du groupe dans un contexte qui est resté contrasté au cours de l'exercice", souligne Vicat.
Le chiffre d'affaires a atteint 2,014 milliards d'euros, en croissance de 6,2% et de 0,3% à périmètre et taux de change constants par rapport à 2009.
Sur cette même période, le chiffre d'affaires de l'activité Ciment a enregistré une progression de 1,1% tandis que les chiffres d'affaires de l'activité Béton & Granulats et Autres Produits & Services ont respectivement enregistré un très léger recul de 0,4% et de 0,5%.
Dans le cadre de cette publication, la Direction Générale a déclaré : "Fort d'une situation bilancielle solide et de ses succès opérationnels, le groupe est confiant dans sa capacité à tirer pleinement profit de la reprise progressive des marchés".
Vicat a proposé le versement d'un dividende de 1,50 euro par action.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Construction - Matériaux
Les perspectives ne sont pas bonnes pour le secteur. Alors que Lafarge a réduit ses estimations de ventes de ciment pour 2010 en raison d'une conjoncture maussade, Holcim ne fait pas de prévisions pour l'évolution de ses marchés européen et nord-américain et constate un certain degré d'incertitude dans ces régions ainsi qu'une instabilité en Amérique latine. Seule l'Afrique et l'Asie Pacifique montreraient des tendances positives. Le mexicain Cemex est le seul à estimer que le climat économique s'est stabilisé. Dans un contexte morose, les agences de notation soulignent la faiblesse des fondamentaux de certains acteurs. C'est le cas de Lafarge. Sa notation risque d'être dégradée en junk bond. Il doit donc impérativement réduire sa dette nette, qui atteignait 15,16 milliards d'euros à la fin du premier semestre, pour ne pas voir s'accroître le coût de son financement.