Alten a publié un résultat net part du groupe 2010 de 53,6 millions d'euros, en progression de 209,8%, et un résultat opérationnel d'activité de 93,4 millions d'euros, en hausse de 42,6%. Il a représenté 10,2% du chiffre d'affaires, après retraitement de la CVAE en impôts et taxes pour 7,5 millions d'euros, contre 7,6% en 2009. « L'amélioration de la marge opérationnelle s'est poursuivie au second semestre. Elle atteint 10,7% du chiffre d'affaires versus 9,7% au premier semestre », a précisé le spécialiste de l'ingénierie et du conseil en technologies.
« La rentabilité a progressé partout en Europe, grâce notamment à une amélioration du taux d'activité (93% versus 92,5% au premier semestre), une légère remontée des tarifs et une meilleure couverture des coûts de structure, dans un contexte de croissance en forte accélération », a ajouté la société.
Le résultat opérationnel courant s'est élevé à 92,9 millions d'euros, en hausse de 40,3%.
Le consensus Reuters était de 53 millions d'euros pour le résultat net et de 90 millions d'euros pour le résultat opérationnel courant.
Déjà publié, le chiffre d'affaires s'est élevé à 916,6 millions d'euros, en hausse de 6,9% (6,3% hors effet de change).
Côtés perspectives, Alten affiche sa confiance dans l'atteinte d'une croissance organique d'au moins 8% en 2011. Mettant en avant sa trésorerie excédentaire et sa capacité d'endettement intacte, le spécialiste de l'ingénierie et du conseil en technologies a souligné qu'il disposait des moyens pour accélérer son développement par croissance externe.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Informatique - SSII
Les professionnels estiment que 2010 devrait être une année de transition car les carnets de commandes des sociétés françaises sont à nouveau remplis et que les clients dégèlent progressivement les prises de décision. Ils prévoient donc que le marché des logiciels et services devrait croître de 2,2% en France comme au niveau mondial, après un recul d'un peu plus de 3% en 2009. La reprise sera moins vigoureuse en Allemagne où elle n'atteindra que 1,6% et au Royaume-Uni où elle s'établira à 1,4%. La relance de l'emploi du secteur en France, qui a été entamée à la fin du second trimestre, devrait donc se poursuivre.