Vilmorin a dégagé au premier semestre 2010-2011 une perte nette part du groupe de 20,2 millions d'euros contre 25,9 millions un an plus tôt. La perte opérationnelle du semencier est réduite de 13,9 millions à -12,6 millions, conformément au consensus. La marge commerciale a progressé de 0,9 point (à 47,8%) mais les charges opérationnelles (hors exceptionnels) ont augmenté de 14%, dont +16% pour la Recherche & Développement. L'impact du change et une plus forte proportion de charges comptabilisées au premier semestre expliquent en partie cette forte progression.
Le chiffre d'affaires ressort en hausse de 16,1% à 364,8 millions d'euros.
Dans son communiqué, Vilmorin rappelle que les comptes consolidés du premier semestre sont
traditionnellement marqués négativement par la saisonnalité des activités ; en moyenne, le chiffre d'affaires du premier semestre ne représente que moins d'un tiers des ventes annuelles de la société.
Fort de ces résultats et de carnets de commandes qui restent bien orientés, le groupe dit confirmer une
croissance soutenue de son chiffre d'affaires et de sa marge opérationnelle courante.
Précédemment, Vilmorin disait attendre une croissance organique du chiffre d'affaires de 7% et une marge opérationnelle supérieure à 10%.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Agroalimentaire
Le contexte est marqué par une volatilité des cours des matières premières. Les industriels de l'agroalimentaire s'adaptent en faisant preuve d'inventivité, à la fois sur le plan de leur portefeuille de produits et dans leurs relations avec les consommateurs. Selon certains spécialistes, plus de 80.000 innovations ont été recensées au niveau mondial l'an passé dans le domaine alimentaire, soit 15% de plus qu'en 2008. Le mouvement s'est poursuivi sur le premier semestre 2010. Les grands groupes cherchent ainsi à susciter l'appétit des consommateurs et à se différencier des marques de distributeurs. Côté débouchés, les industriels de l'agroalimentaire recherchent des relais de croissance en France en dehors des grandes surfaces, qui leur imposent une pression croissante.