LVMH a généré en 2010 un résultat net part du groupe en progression de 73% à 3,032 milliards d'euros et un résultat opérationnel courant de 4,321 milliards d'euros, en hausse de 29%. La marge opérationnelle courante a gagné 1,6 point et atteint 21,3% en 2010. « Tous les métiers contribuent à cette amélioration », a précisé le numéro un mondial du luxe. Le chiffre d'affaires s'est élevé à 20,32 milliards d'euros, en progression de 19%, dont 13% de croissance organique. Bernard Arnault, Président-Directeur Général de LVMH, a déclaré : « 2010 est un grand millésime pour LVMH ».
Le consensus Reuters était de 4,363 milliards d'euros pour le résultat opérationnel courant et de 20,481 milliards d'euros pour le chiffre d'affaires.
« Tous les groupes d'activités connaissent une excellente dynamique en Europe, en Asie et aux Etats-Unis. Louis Vuitton, en particulier, enregistre à nouveau sur l'année une croissance à deux chiffres de ses ventes », a indiqué le groupe.
Sa division la plus importante, Mode et Maroquinerie, qui comprend Louis Vuitton, a connu une croissance de 29% du résultat opérationnel courant à 2,555 milliards d'euros. « Louis Vuitton, qui connait une nouvelle année record, continue d'accentuer son avance parmi les marques de luxe », s'est félicité LVMH.
Lors de l'Assemblée Générale du 31 mars 2011, LVMH proposera un dividende de 2,10 euros par action, en hausse de 27%. Un acompte sur dividende de 0,70 euro par action a été distribué le 2 décembre dernier. Le solde de 1,40 euro sera mis en paiement le 25 mai 2011.
Le numéro un mondial du luxe affirme disposer d'« excellentes perspectives pour 2011 ». Il se fixe à nouveau comme objectif de renforcer son avance sur le marché mondial du luxe. « Sa stratégie restera centrée sur la mise en valeur de ses marques, portée par une politique soutenue d'innovation, de qualité et d'expansion dans les marchés porteurs », a précisé LVMH.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Luxe et cosmétiques
Certains analystes parient sur une croissance mondiale du secteur supérieure à celle anticipée par le cabinet de conseil Bain & Co (+4%), en affirmant que le marché pourrait croître de 7%. Cet optimise est corroboré par les prévisions des acteurs. Ils tirent partie d'un effet devise positif grâce à un euro (monnaie de production) déprécié face au dollar et au yen (monnaies de vente). De plus, les clients du secteur ont cessé de différer leurs achats. Tous les secteurs bénéficient de taux de progression à deux chiffres, y compris les montres, la joaillerie et le champagne, victimes de déstockage l'an passé.