Alors que la loi sur la Nouvelle organisation du marché de l'électricité (Nome) entrera en vigueur le 1er juillet, les spéculations autour du prix de gros auquel EDF devra céder jusqu'à un quart de la production de ses centrales nucléaires à ses concurrents (GDF Suez, Poweo, Direct Energie, etc.) vont bon train. Selon la presse, Paul Champsaur, l'auteur du rapport qui a donné naissance au projet Nome, préconiserait un prix de vente compris entre 37 et 39 euros le mégawatheure.
Une telle fourchette serait largement inférieure aux attentes d'Henri Proglio, le patron de l'électricien français. Ce dernier rejette l'idée d'un prix de cession inférieur à 42 euros tandis que ses concurrents ne veulent pas d'un prix supérieur à 35 euros/MHw.
Résultat, le titre EDF plonge de 3,54% à 31,06 euros à la Bourse de Paris.
L'enjeu est fondamental. Un prix trop élevé ne permettrait pas aux fournisseurs alternatifs de concurrencer EDF.