Pearson (+ 5,66 % à 1062,89 pence) affiche la plus forte hausse de l'indice ftse 100 après avoir relevé ses prévisions annuelles. Le groupe d'édition anticipe désormais un bénéfice par action, hors éléments exceptionnels, de 76 pence, en hausse de 16% par rapport aux 65,4 pence de 2009. Pearson ciblait auparavant un bénéfice par action d'environ 72 pence. Le résultat opérationnel au titre des activités poursuivies devrait atteindre 850 millions de livres sterling, en progression de 20%. Le groupe britannique avait déjà relevé ses objectifs annuels en juillet et en octobre.
Pearson a indiqué que sa branche éducation en Amérique du Nord continuait de gagner des parts de marché et devrait enregistrer une bonne croissance des ventes et une progression de sa marge. Dans ce domaine à l'international, le groupe revendique un bon trimestre.
Quant au « Financial Times », celui-ci devrait enregistrer une croissance substantielle de ses résultats. « Les marchés publicitaires ont continué de s'améliorer et les revenus tirés des abonnements sont restés résilients », a précisé la société.
Enfin, l'éditeur de livres grand public, Penguin, devrait réaliser des résultats record.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Communication - Medias
Les groupes avaient initialement choisi de ne pas faire payer leurs contenus en ligne, en misant sur les revenus publicitaires engendrés par l'audience. Ils revoient aujourd'hui leur position et mettent en place des systèmes de péage. Le britannique Times, appartenant au groupe News Corp., a choisi la formule du tout-payant sur le Web depuis le 1er juillet. Quant au New York Times, il introduira une formule payante début 2011. Il se dirige vers le freemium : une partie du contenu du site est gratuite tandis que l'autre est payante. En France, plusieurs quotidiens généralistes ont opté pour cette formule. En septembre 2009, Libération a rendu payants sur son site des articles de son quotidien papier. LeFigaro.fr a également introduit un système d'abonnement en février. LeMonde.fr, l'un des premiers à avoir facturé des contenus en 2002, réserve désormais les articles de son quotidien papier à la version payante de son site. Ces acteurs espèrent ainsi rentabiliser une audience qui s'établit à plusieurs millions de visiteurs uniques mensuels et éviter la cannibalisation des contenus des versions papier.