(AOF / Funds) - Les professionnels de la finance sont confiants pour la sécurité de leur emploi mais soucieux de leur rémunération, selon l'enquête d'eFinancialCareers.fr, menée en ligne entre le 13 décembre 2010 et le 4 janvier 2011, auprès de 380 professionnels de la finance travaillant en France. "37% des professionnels interrogés sont plus confiants pour l'année à venir qu'ils ne l'étaient l'an dernier à la même période, tandis que 40% sont dans le même état d'esprit que l'an passé."
"Par ailleurs, plus de la moitié des répondants (53%) s'attendent à une croissance de l'économie française en 2011. Parmi eux, 3% tablent même sur une forte croissance. L'an dernier, à la même période, une enquête similaire menée par eFinancialCareers.fr révélait que moins d'un quart des répondants s'attendaient à une croissance de l'économie française pendant l'année."
"Cependant, près des deux tiers (61%) sont très préoccupés par le niveau de la dette publique et 76% pensent que la France ne parviendra pas à tenir son objectif de réduction du déficit public en 2011 (le ramener à 6% du PIB à la fin 2011 contre 7,7% en 2010)."
"De même, les professionnels de la finance sont préoccupés par la conjoncture économique mondiale puisque près d'un tiers (30%) craignent fortement que les plans d'aide accordés à l'Irlande ou à d'autres pays européens à l'avenir puissent affecter la reprise de l'économie européenne, tandis qu'une proportion similaire (31%) est très préoccupée par la santé de l'économie américaine."
"En ce qui concerne leur situation professionnelle, si 71% des répondants ne sont pas inquiets pour la sécurité de leur emploi en 2011 (ils étaient 64% l'an dernier à la même période), une large majorité des professionnels interrogés (73%) craignent que leur rémunération au sein du secteur financier français ne soit pas augmentée cette année."
"Parmi ces derniers, seuls 10% affirment rechercher activement un nouvel emploi dans le secteur de la finance à l'étranger. Ils sont plus du double (26%) à rechercher un emploi dans une autre entreprise du secteur financier en France, et la même proportion (26%) à tenter de négocier une meilleure rémunération au sein de leur entreprise."