Alpha Radio, qui était présent depuis sa création dans le capital de la société NextRadioTV et, conseillée en France par Alpha Associés Conseil, a confirmé ce jour la cession, en bloc hors marché, de l'intégralité de sa position résiduelle. Alain Blanc-Brude, Président du Conseil de Surveillance d'Alpha Associés Conseil, conserve à titre personnel sa participation de 4,4% dans NextRadioTV. Alain Weill, Président de NextRadioTV, détient à ce jour à travers sa holding WMC 36,3% du capital et 49,8% des droits de vote.
Alain Weill et Alain Blanc-Brude ont conclu entre eux un pacte d'actionnaires détenant ensemble 40,7% du capital et 53,1 % des droits de vote.
« La cession en quelques jours de plus de 10% du capital de NextRadioTV a démontré la liquidité du titre qui devrait encore s'améliorer par l'importance du flottant qui représente dorénavant, compte tenu de la transaction, 59,6% du capital de la société », a précisé la société.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Communication - Medias
Les groupes avaient initialement choisi de ne pas faire payer leurs contenus en ligne, en misant sur les revenus publicitaires engendrés par l'audience. Ils revoient aujourd'hui leur position et mettent en place des systèmes de péage. Le britannique Times, appartenant au groupe News Corp., a choisi la formule du tout-payant sur le Web depuis le 1er juillet. Quant au New York Times, il introduira une formule payante début 2011. Il se dirige vers le freemium : une partie du contenu du site est gratuite tandis que l'autre est payante. En France, plusieurs quotidiens généralistes ont opté pour cette formule. En septembre 2009, Libération a rendu payants sur son site des articles de son quotidien papier. LeFigaro.fr a également introduit un système d'abonnement en février. LeMonde.fr, l'un des premiers à avoir facturé des contenus en 2002, réserve désormais les articles de son quotidien papier à la version payante de son site. Ces acteurs espèrent ainsi rentabiliser une audience qui s'établit à plusieurs millions de visiteurs uniques mensuels et éviter la cannibalisation des contenus des versions papier.