Le titre Aegon avance de 2,36% à 4,718 euros après la publication des résultats trimestriels. L'assureur néerlandais résiste à la baisse du marché européen grâce à un bénéfice supérieur aux attentes sur la période grâce à l'amélioration de l'activité. Le groupe a en effet vu son bénéfice d'exploitation bondir de 21% à 473 millions d'euros au troisième trimestre, là où les analystes anticipaient un chiffre de 448 millions d'euros seulement. L'an dernier, le résultat d'exploitation s'élevait à 390 millions d'euros.
De son côté, le bénéfice net a atteint 657 millions d'euros sur la période, soit un chiffre plus de quatre fois supérieur aux 145 millions d'euros dégagés sur la même période en 2009. Les analystes interrogés par Reuters attendaient un chiffre de 262 millions d'euros.
L'assureur a par ailleurs affirmé qu'il comptait rembourser d'ici juin 2011 la moitié des aides publiques dont il a bénéficié.
Aegon, qui a reçu une injection de 3 milliards d'euros de capitaux de la part de l'Etat néerlandais, compte ainsi rembourser 1,5 milliard d'ici là.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Finance - Assurance
Après cinq années de baisse, les professionnels estiment que les tarifs de l'assurance auto devraient être orientés à la hausse pour au moins trois ans. La progression pourrait se situer entre 3% et 5% en 2011. Sur trois ans, les assureurs espèrent une progression globale de près de 10%. Cette évolution résulte de la conjugaison de plusieurs facteurs. Premièrement, avec une grande fréquence d'évènements climatiques (notamment tempêtes Klaus et Quinten), le nombre de demandes de réparation a explosé. De plus, la baisse du prix de l'essence a incité davantage de français à utiliser leur voiture. Le trafic routier a progressé entre 4% et 5% en 2009. Les automobiles respectent moins les limitations de vitesse, ce qui accroît le nombre d'accidents avec dégâts matériels (+2% en 2009). Enfin, le coût moyen des réparations s'est surenchéri (+3% à +4% par an). Conséquence : le ratio combiné de l'assurance auto, qui en rapportant les sinistres et les coûts aux primes est un indicateur clé, a gagné 7 points en 2009. A 109%, il a atteint son pire niveau depuis 1998. Les assureurs réagissent à cette détérioration en augmentant leurs tarifs.
Finance - Banques
Deux changements importants vont avoir un impact sur l'avenir des banques françaises. Premièrement, elles vont être soumises à une nouvelle taxe dès l'année prochaine. La taxe bancaire, qui s'appliquera à une vingtaine de banques, établissements de crédit et entreprises d'investissement, abondera le budget de l'Etat à hauteur de 504 millions d'euros l'an prochain. A cela s'ajoutera une augmentation de la participation des établissements financiers au fonds de garantie des dépôts, à hauteur de 90 millions d'euros supplémentaires en 2011, 2012, puis 2013, soit 270 millions en tout. En 2013, les autorités estiment que plus de 1 milliard d'euros de recettes supplémentaires sera prélevé auprès des banques. De plus, de nouvelles normes prudentielles vont voir le jour avec la finalisation de l'accord Bâle III, applicable à l'HORIZON 2019. L'objectif est de relever de 2% à 7%, d'ici 2019, le ratio de solvabilité bancaire. Ce ratio rapporte les fonds propres d'un établissement à ses engagements dans l'économie. Plus il est élevé plus les prises de risques sont limitées.