Le titre OL Group recule de 2,68% à 6,90 euros aujourd'hui, à contre-courant dans un marché parisien haussier. Les investisseurs sanctionnent la dégradation des comptes du groupe sportif. OL Group a publié une perte nette part du groupe de 35,6 millions d'euros au titre de l'exercice 2009-2010 contre un bénéfice de 5,1 millions d'euros sur l'exercice précédent. Le résultat opérationnel courant ressort également dans le rouge à hauteur de 52,6 millions d'euros contre un résultat positif de 7,5 millions d'euros en 2008-2009.
Les investisseurs sont d'autant plus sévères à l'égard du groupe sportif qu'il s'agit de la première fois depuis 2004 qu'il tombe dans le rouge.
Pourtant, les produits hors contrats joueurs ont connu une hausse de 4,7% grâce à des niveaux records de recettes sur la billetterie et les droits télévisuels. Mais la dégradation des résultats s'explique par la forte baisse des produits des cessions des contrats des joueurs.
« Aucun transfert significatif n'a été réalisé sur la période, alors que la moyenne annuelle réalisée sur 4 ans s'élève à 55 millions d'euros », déplore le groupe dans un communiqué.
Les pertes s'expliquent également, ajoute OL Group, par d'importantes charges exceptionnelles, comme l'indemnité de sortie du contrat Umbro qui a coûté 4 millions d'euros au groupe. La direction cite également l'augmentation des charges, qui ont pesé sur les comptes.
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LE SECTEUR DE LA VALEUR
Hotellerie et loisirs
Le secrétaire général de l'OMT appelle à la prudence pour l'avenir du secteur, en rappelant qu'aux Etats-Unis et dans plusieurs grands pays européens la reprise de l'économie n'est pas encore très solide. Néanmoins, l'organisation maintient sa prévision de croissance pour 2010, comprise entre 3 et 4%, après un recul de 4,2% l'an passé. Pour améliorer leur rentabilité et mieux affronter les variations d'activité, les grands groupes hôteliers poursuivent une stratégie basée sur la cession d'une partie croissante de leur patrimoine. Au cours du premier semestre, Accor a modifié le statut de trente-huit de ses hôtels, désormais exploités en contrat de gestion ou en franchise. Grâce à ce désengagement, le groupe peut se désendetter. Le principal relais de croissance de l'industrie hôtelière se situe dans les pays émergents, où la clientèle des particuliers ne cesse de croître. La concurrence peut y être rude : en 2009, les enseignes chinoises Home Inns et Jin Jiang ont augmenté le nombre de leurs chambres de respectivement 70% et 16%. Pour réagir, les grandes chaînes internationales multiplient les projets.