Pizzorno Environnement a réalisé au premier semestre 2010 un bénéfice net consolidé de 3,3 millions d'euros en augmentation de 34,7%, soit un niveau de marge nette de 3,7% contre 3,2% au 30 juin 2009. En progression de 9,8%, le résultat opérationnel courant du spécialiste de la gestion des déchets s'établit à 7,1 millions d'euros. Cette performance s'appuie, entre autres, sur les contrats remportés en 2009 à Aboncourt en Moselle, Paris 15ème, Pontoise, pour le CET de Tunis et au Maroc. L'Excédent Brut d'Exploitation a progressé de 15,7% à 15,7 millions d'euros (17,3% du chiffre d'affaires).
Le chiffre d'affaires a augmenté de 16,3% à 90,4 millions d'euros.
La capacité d'autofinancement (après coût de l'endettement financier net et impôt) ressort à 12,8 millions d'euros en progression de 25%.
Les bonnes performances enregistrées au premier semestre 2010 confortent les objectifs du groupe pour l'exercice en cours : poursuite de la croissance de son chiffre d'affaires, augmentation de son Excedent Brut d'Exploitation et amélioration de sa capacité d'autoFinancement.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Services aux collectivités
Le projet de loi « Nome » («nouvelle organisation du marché de l'électricité») a été adopté le 15 juin 2010 par l'Assemblée nationale. Il soulève une forte résistance d'EDF, qui doit céder 20% de sa production à la concurrence. L'objectif est d'assurer le nouvel équilibre du système électrique français, principalement au bénéfice des concurrents d'EDF. Ces derniers devraient pouvoir revendre de l'électricité en France sans perdre de l'argent. Ce n'est actuellement pas le cas pour Poweo et Direct Energie par exemple. Ils ne peuvent pas, pour le moment, produire ou acheter de l'électricité à un prix inférieur au tarif réglementé appliqué aux particuliers. Ces opérateurs promettent en échange de proposer des services innovants, permettant notamment de maîtriser la consommation d'électricité. Le président d'EDF, Henri Proglio, prévient, lui, que la cession d'une partie de sa production à la concurrence ne se fera pas en dessous de son coût de revient, soit entre 42 et 45 euros par mégawattheure (MWh).