Duc a enregistré une perte nette de 380 000 euros au premier semestre, à comparer avec une perte de 3 millions d'euros au 30 juin 2009. Le producteur de volailles certifiées a également annoncé une perte opérationnelle courante de 1,39 million d'euros contre une perte de 2,7 millions d'euros au premier semestre 2009. Le chiffre d'affaires est ressorti à 79,49 millions d'euros, à comparer avec 85,15 millions d'euros un an plus tôt à la même époque.
Duc a annoncé la signature de la cession de ses activités Traiteurs, au travers de la vente de la société COBRAL. Conclue avec la CECAB, cette cession, rétroactive au 30 juin 2010, porte sur un chiffre d'affaires au 31 décembre 2009 de 21,7 millions d'euros.
En matière de perspectives, Duc affirme qu'en année pleine, « l'activité devrait continuer d'être affectée par un contexte économique difficile, notamment en raison de la flambée du prix des céréales ce qui risque d'impacter directement le prix de vente au consommateur ». Malgré cette situation peu favorable, le groupe prévoit de commencer à bénéficier de la réorganisation mise en place en 2008 et de renforcer ses positions commerciales sur des offres spécialisées à plus forte valeur ajoutée, en particulier sur le Poulet.
Le producteur de volailles certifiées envisage par ailleurs d'aboutir à la signature d'un partenariat significatif dans le Sud Est de la France au niveau de son site de Crest, spécialisé dans l'accouvage (11 000 000 poussins/an). « Ce partenariat permettra la consolidation de cette activité importante pour le groupe », a expliqué Duc.
Ce dernier indique enfin qu'il poursuit sa politique de désengagement sur les actifs non stratégiques et non rentables.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Agroalimentaire
Le contexte est marqué par une volatilité des cours des matières premières. Les industriels de l'agroalimentaire s'adaptent en faisant preuve d'inventivité, à la fois sur le plan de leur portefeuille de produits et dans leurs relations avec les consommateurs. Selon certains spécialistes, plus de 80.000 innovations ont été recensées au niveau mondial l'an passé dans le domaine alimentaire, soit 15% de plus qu'en 2008. Le mouvement s'est poursuivi sur le premier semestre 2010. Les grands groupes cherchent ainsi à susciter l'appétit des consommateurs et à se différencier des marques de distributeurs. Côté débouchés, les industriels de l'agroalimentaire recherchent des relais de croissance en France en dehors des grandes surfaces, qui leur imposent une pression croissante.