Best Buy s'adjuge 6,96% à 37,06 dollars à Wall Street, propulsé par des résultats trimestriels bien meilleurs que prévu. Ce qui a permis au distributeur spécialisé dans les produits électroniques grand public de relever ses prévisions annuelles de 10 cents, soit désormais une fourchette de 3,55 dollars à 3,70 dollars. Le consensus Thomson Reuters est de seulement 3,43 dollars. Ces nouvelles prévisions intègrent les 700 millions de dollars d'actions rachetées par le groupe depuis le début de l'année.
Au deuxième trimestre, clos fin août, le bénéfice net de Best Buy a bondi de 60% à 254 millions de dollars, soit 60 cents par action. Les analystes interrogés par Thomson Reuters anticipaient en moyenne un bénéfice par action de 44 cents. Le chiffre d'affaires a progressé de 3% à 11,34 milliards de dollars.
Le plus important distributeur américain de produits électroniques grand public a bénéficié de ses bonnes performances dans la vente de téléphones mobiles et de promotions moins importantes.
Best Buy a reconnu avoir perdu 0,5 point de parts de marché aux Etats-Unis car elle ne disposait pas assez d'exemplaires de la tablette d'Apple, l'iPad, lors de son lancement.
Cette publication a coîncidé avec l'annonce d'une progression de 0,4% ventes au détail aux Etats-Unis au mois d'août contre un consensus de +0,3%.
(C.J)
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Distribution spécialisée
Selon les données de la Commission Européenne, le commerce sur internet a poursuivi l'an passé son développement en Europe. Un tiers des Européens (34%) ont réalisé des achats en ligne au niveau national en 2009, un peu plus qu'en 2008 (28%). Toutefois les Européens restent réticents à acheter en ligne en-dehors de leur pays. Seulement 8% l'ont fait l'an passé. De plus, pour les achats en ligne au niveau national, il y a de grands écarts entre les pays de l'Union Européenne : 66% des Britanniques en ont réalisé en 2009, contre seulement 2% des Roumains. Selon benchmark Group, les ventes des sites de commerce électronique grand public devraient progresser en France de 9% en 2010 pour atteindre 16,9 milliards d'euros. D'après cette étude, la croissance attendue s'explique plus par la progression du nombre d'acheteurs en ligne que par la hausse de la dépense moyenne annuelle par consommateur. L'e-commerce sera en effet affecté par le ralentissement sur le marché du tourisme, qui a représenté 45% du chiffre d'affaires total en 2009.