Le titre Royal Bank of Scotland avance de 1,83% à 52,95 pence aujourd'hui après la publication des comptes du premier semestre. La banque britannique est parvenue à revenir aux bénéfices sur les six premiers mois de l'année. Cette performance est largement liée à la réduction des pertes pour dépréciations sur la période. Les perspectives positives du groupe sont également bien accueillies par les investisseurs. RBS a enregistré un bénéfice attribuable de 9 millions de livres contre une perte de 1,042 milliard de livres l'an dernier sur la même période.
Ce retour dans le vert s'est joué dans le deuxième trimestre, où le bénéfice attribuable a atteint 257 millions de livres. Le produit net bancaire est ressorti à 17,736 milliards de livres au premier semestre, en hausse de 19,9%.
Les provisions pour risques de crédit, pour leur part, ont reculé de 31,4% à 5,162 milliards d'euros. RBS a déclaré être bien partie pour réaliser ses objectifs, notamment en ce qui concerne les cessions d'actifs non stratégiques. Stephen Hester, le directeur général, s'est toutefois dit « prudent sur le court terme ».
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Finance - Banques
Selon Moody's, les banques européennes ont un niveau de fonds propres suffisant pour absorber les pertes qui pourraient résulter de leurs portefeuilles de créances en Grèce, au Portugal, en Espagne et en Irlande. Les 30 banques européennes étudiées par l'agence de notation ont un ratio de fonds propres moyen de 9%. Ces établissements peuvent compter sur l'intervention de la Banque Centrale Européenne, qui a décidé d'acheter des obligations de pays qui subissent un fort déficit budgétaire. Sous la pression des marchés, notamment inquiets des difficultés économiques de l'Espagne, les pays de l'Union Européenne vont publier les résultats des tests de résistance des banques d'ici fin juillet. L'an passé, les tests avaient démontré que les banques européennes étaient suffisamment capitalisées pour affronter une détérioration sévère des conditions macroéconomiques. Aujourd'hui, la crise de la dette souveraine oblige à récidiver. Cette initiative permettra de mettre en lumière les banques les plus fragiles du système européen, posant ainsi la question de leur recapitalisation.