JC Penney progresse de 5,92% à 23,07 dollars après avoir publié une hausse de 4,5% de ses ventes pour le mois de juin à périmètre. A données publiées, les ventes du groupe ont progressé de 3,7%, soit un total de 1,55 milliard de dollars contre 1,49 milliard sur la même période l'année dernière. C'est mieux que prévu : les analystes avaient anticipé une hausse de 3,4% seulement à périmètre comparable pour la chaîne de vêtements et d'équipements domestiques.
Le groupe précise que la division Hommes de l'activité Vêtements avait enregistré les meilleurs résultats grâce aux cadeaux de la Fête des pères. Le groupe évoque par ailleurs une réponse favorable des clients à l'élargissement de la gamme de prêt à porter durant le mois.
Sur le plan géographique, toutes les régions ont enregistré des hausses comparables en termes de ventes, et la région Sud Est a enregistré les meilleurs résultats, note JC Penney.
Sur les neuf dernières semaines, les ventes des magasins ont progressé de 1,7% à périmètre comparable et de 1% en données publiées, à 2,78 milliards d'euros, note le groupe. Depuis le début de l'année, JC Penney affiche une hausse de l'activité de 1,6% à périmètre comparable et de 1% à périmètre constant.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Distribution spécialisée
Selon les données de la Commission Européenne, le commerce sur internet a poursuivi l'an passé son développement en Europe. Un tiers des Européens (34%) ont réalisé des achats en ligne au niveau national en 2009, un peu plus qu'en 2008 (28%). Toutefois les Européens restent réticents à acheter en ligne en-dehors de leur pays. Seulement 8% l'ont fait l'an passé. De plus, pour les achats en ligne au niveau national, il y a de grands écarts entre les pays de l'Union Européenne : 66% des Britanniques en ont réalisé en 2009, contre seulement 2% des Roumains. Selon benchmark Group, les ventes des sites de commerce électronique grand public devraient progresser en France de 9% en 2010 pour atteindre 16,9 milliards d'euros. D'après cette étude, la croissance attendue s'explique plus par la progression du nombre d'acheteurs en ligne que par la hausse de la dépense moyenne annuelle par consommateur. L'e-commerce sera en effet affecté par le ralentissement sur le marché du tourisme, qui a représenté 45% du chiffre d'affaires total en 2009.