Standard Chartered cède 0,52% à 1 733,00 pence malgré les prévisions optimistes de la direction. Le groupe bancaire a dit tabler sur des performances solides dans la première moitié de l'année. Il compte notamment sur ses activités en Asie et au gain de parts de marché pour doper ses résultats. La direction a toutefois reconnu que la baisse de confiance des marchés ces dernières semaines avait nuit à son momentum.
Standard Chartered pense que ses revenus et ses bénéfices sur les cinq premiers mois de l'année ressortiront en hausse par rapport à ceux enregistrés sur la même période l'année dernière, hors éléments exceptionnels.
En 2009, la banque avait engrangé un bénéfice net de 1,88 milliard de dollars sur les six premiers mois de l'année.
Standard Chartered, dont plus de 90% des revenus proviennent des marchés émergents en Asie, en Afrique et au Moyen Orient, a surperformé ses concurrents britanniques grâce à cette exposition. En effet, les pays émergents se sont distingués depuis le début de la crise financière.
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Finance - Banques
Selon Moody's, les banques européennes ont un niveau de fonds propres suffisant pour absorber les pertes qui pourraient résulter de leurs portefeuilles de créances en Grèce, au Portugal, en Espagne et en Irlande. Les 30 banques européennes étudiées par l'agence de notation ont un ratio de fonds propres moyen de 9%. Ces établissements peuvent compter sur l'intervention de la Banque Centrale Européenne, qui a décidé d'acheter des obligations de pays qui subissent un fort déficit budgétaire. Sous la pression des marchés, notamment inquiets des difficultés économiques de l'Espagne, les pays de l'Union Européenne vont publier les résultats des tests de résistance des banques d'ici fin juillet. L'an passé, les tests avaient démontré que les banques européennes étaient suffisamment capitalisées pour affronter une détérioration sévère des conditions macroéconomiques. Aujourd'hui, la crise de la dette souveraine oblige à récidiver. Cette initiative permettra de mettre en lumière les banques les plus fragiles du système européen, posant ainsi la question de leur recapitalisation.