Le titre Fedex s'incline de 2,10% à 81,27 dollars aujourd'hui après la publication de ses résultats trimestriels. Les investisseurs semblent déçus par les perspectives prudentes du groupe malgré un bénéfice par action meilleur que prévu au quatrième trimestre. Le groupe de messagerie et de logistique a dévoilé un bénéfice net de 696 millions de dollars, soit 1,33 dollar par action, sur la période. Les analystes, eux, tablaient sur un bénéfice par action de 1,32 dollar par action.
L'an dernier, FedEx avait dégagé une perte de 849 millions sur les trois derniers mois de l'année, soit 2,82 dollars par action. Mais les perspectives ont déçu : le groupe a dit tabler sur un bénéfice par action compris entre 4,40 et 5,00 dollars alors que le marché anticipait un chiffre de 5,05 dollars en moyenne.
« La poursuite de la croissance de la production industrielle et du commerce mondial engendre une demande accrue de NOS services de transport », s'est félicité Alan Graf, le directeur financier. Il a toutefois observé que la société, qui est considérée comme un baromètre de la santé économique des Etats-Unis, devrait rencontrer des obstacles en 2011 concernant le prix de la main d'oeuvre.
« Nous nous attendons à ce que la croissance des bénéfices soit limitée au cours de l'exercice fiscal 2011 », a-t-il déploré, citant la hausse des dépenses liées aux retraites, à la maintenance des avions, et la hausse des coûts relative à la réforme du système de santé aux Etats-Unis.
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LE SECTEUR DE LA VALEUR
Services aux entreprises
S'ils sont généralement confiants pour 2010, les acteurs du travail temporaire restent néanmoins prudents. Ainsi, les dirigeants de Manpower considèrent que le marché français ne devrait croître que de 5% cette année et qu'il ne devrait vraiment redémarrer que sur la seconde partie de 2010. Du côté des transports routiers, La Fédération du secteur estime que les volumes d'activité en 2010 devraient rester bas (-10% par rapport à ceux de 2008), que les prix devraient continuer à diminuer (de 5% à 15%) et que les acteurs devront subir une inflation de leurs coûts (de 3,6%), en particulier sur le plan des salaires. Le nombre de défaillances d'entreprises devrait rester élevé. Si, en 2009, le nombre de défaillances a diminué de 12%, de fortes disparités ont été constatées entre les entreprises artisanales (avec un salarié), qui ont bénéficié d'un recul de 26% du nombre de défaillances, et celles de deux salariés et plus, qui ont pâti d'un accroissement de 12% du nombre de défaillances.