Le titre Best Buy s'affaisse de 6,55% à 38,36 dollars aujourd'hui après la publication de résultats inférieurs aux attentes au premier trimestre. Le distributeur de matériel électronique grand public a publié un bénéfice de 155 millions de dollars, soit 36 cents par action. L'an passé, le résultat était ressorti à 153 millions de dollars. Mais les analystes attendaient mieux : le marché tablait sur un bénéfice de 50 cents par action en moyenne.
Cette tendance s'explique par une activité moins vigoureuse que prévu sur le marché domestique du groupe. Les ventes des magasins américains ouverts depuis au moins 14 mois ont ainsi cr- de 1,9% contre une hausse de 3,5% attendue par les analystes.
Le groupe a par ailleurs confirmé son objectif d'un bénéfice par action compris entre 3,45 et 3,60 dollars pour son exercice fiscal 2011.
"Même si NOS résultats financiers sont ressortis inférieurs aux attentes dans le premier trimestre, nous restons confiants que les investissements stratégiques que nous menons vont produire des solutions plus solides pour les clients et soutenir une plus forte hausse des marges", a déclaré le directeur financier Jim Muehlbauer.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Distribution spécialisée
Selon le bilan annuel établi par la Fevad, fédération représentant les entreprises de vente à distance et de commerce électronique, les achats réalisés sur les sites internet en France ont totalisé 25 milliards d'euros l'an passé. Ils ont progressé de 26% par rapport à 2008 et ont été multipliés par 35 en dix ans. Ils représentent désormais plus de 4% du marché du commerce de détail (hors alimentaire et pharmacie). Selon la Fevad, ce canal de distribution devrait bénéficier d'une nouvelle croissance en 2010, de l'ordre de 20%. Son chiffre d'affaires devrait avoisiner les 30 milliards d'euros. C'est à la fois l'essor du nombre de « cyberacheteurs », qui a bondi de 2,1 millions en 2009, et le développement des sites marchands qui favorisent le développement des ventes sur Internet. 64.100 sites sont recensés, parmi lesquels 17.000 sont nouvellement créés. Cette évolution n'est pas particulière à la France. Le cabinet Forrester prévoit que le commerce en ligne devrait bénéficier d'ici à 2014 d'une croissance annuelle de 11% en Europe de l'Ouest et de 10% aux Etats-Unis.