Le premier groupe de télécommunications japonais, NTT, a fait état vendredi d'un recul de 8,6% sur un an de son bénéfice net à l'issue de l'exercice 2009-2010, à 492,3 milliards de yens (3,75 milliards d'euros), mais il prévoit une remontée à 500 milliards de yens cette année.
Les résultats de 2009-2010 sont un peu supérieurs aux prévisions.
Pour la période budgétaire d'avril 2009 à mars dernier, NTT a totalisé un chiffre d'affaires de 10.181,38 milliards de yens (77,5 milliards d'euros), contre 10.416 milliards de yens encaissés à la fin de l'année précédente.
Ce recul de 2,3% résulte en partie du repli des revenus de sa filiale de télécommunications mobiles, NTT Docomo, confrontée à une concurrence qui entraîne une baisse des tarifs de base.
De moindres ventes de téléphones portables sont aussi responsables de ce déclin, ainsi que l'usage moins intense des téléphones fixes pour les appels vocaux.
Le recrutement de nombreux nouveaux clients aux services mobiles est devenu coûteux et difficile, du fait de la quasi saturation du marché.
Par ailleurs, les abonnements à la fibre optique pour l'accès à internet en mode fixe progressent, mais peut-être pas aussi rapidement que NTT l'aurait souhaité.
Le groupe a néanmoins encaissé un bénéfice d'exploitation en hausse de 0,7% sur un an à 1.117,7 milliards de yens (8,5 milliards d'euros), grâce notamment aux solides performances de NTT Docomo.
Pour l'année en cours, qui sera achevée au mois de mars 2011, NTT pense limiter la baisse tendancielle des revenus à 0,2%, comptant notamment sur des offres élargies de services en ligne pour maintenir ses sources de recettes.
Il table sur un chiffre d'affaires annuel de 10.160 milliards de yens.
Il pense en outre pouvoir gagner en rentabilité, espérant une progression de 4,2% sur un an de son profit d'exploitation à 1.165 milliards de yens pour dégager un résultat net positif à 500 milliards de yens.