Wolseley s'envole de 5,78% à 1701 pence dans un marché britannique en nette baisse. Le numéro un mondial de la distribution de produits de plomberie et de chauffage a indiqué que son résultat opérationnel annuel, hors éléments exceptionnels, serait supérieur aux attentes. Selon le chiffre communiqué par le groupe, les analystes tablent actuellement en moyenne sur 374 millions de livres. « La demande sur NOS différents marchés reste mitigée même si la plupart continuent de se stabiliser » a commenté Ian Meakins, directeur général de Wolseley.
« Le Royaume-Uni et le Canada ont connu une croissance organique et les tendances des ventes sont encourageantes aux Etats-Unis », a-t-il ajouté.
Au troisième trimestre, clos fin avril, le groupe a dégagé résultat opérationnel, hors éléments exceptionnels, en progression de 112% à 101 millions de livres pour des ventes en repli de 7% à 3,252 milliards de livres. A données comparables, le repli des ventes a été limité à 2%. Le groupe a bénéficié de la réduction de sa base de coûts.
Concernant ses perspectives, Wolseley anticipe la poursuite de l'amélioration des marchés des nouvelles résidences et de la maintenance/réparation. Les marchés commerciaux devraient eux continuer à décliner. Le groupe a également précisé que l'ENVIRONNEMENT économique actuel se traduisait par une visibilité limitée à long terme.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Automobiles - Constructeurs
Les perspectives ne sont pas bonnes pour le marché automobile cette année. En France, les spécialistes estiment que de nouvelles réductions d'effectifs devraient intervenir à la fois chez les constructeurs et leurs grands fournisseurs. Elles s'établiraient entre 10.000 et 15.000. L'arrêt du dispositif de primes à la casse devrait provoquer une chute du marché de 10% en 2010. Selon les analystes d'Euler Hermes, les constructeurs devraient réduire l'activité de leurs usines automobiles à partir du printemps, une fois que les derniers véhicules commandés avant la baisse de la prime à la casse auront été achevés. Pour faire face à un recul de la demande, les intervenants multiplient les promotions. Ainsi Renault a compensé l'arrêt de la prime à la casse en rajoutant 300 euros de réduction jusqu'à fin février. A mi-décembre 2009, Peugeot a doublé cette prime. Si elle a un impact commercial certain, cette stratégie est toutefois risquée car elle a une influence négative sur la rentabilité des constructeurs. En Europe, les professionnels estiment que les immatriculations de voitures neuves devraient chuter entre 8% et 10% pour 2010.