L'action CBS chute de 4,62% à 14,86 dollars à Wall Street. Le groupe de médias propriétaire de radios et de télévisions a pourtant dévoilé des résultats en ligne avec les attentes. La société a le tort de publier ses résultats après ses concurrents Time Warner et News Corp, qui ont eux aussi bénéficié de l'amélioration de la conjoncture publicitaire. « Nous avons connu un début d'année fabuleux en 2010 ; l'ensemble de NOS activités ont bénéficié de l'amélioration de l'ENVIRONNEMENT opérationnel », s'est réjoui Leslie Moonves, PDG du groupe.
Sur les trois premiers mois de l'année, CBS a pourtant essuyé une perte nette de 26,2 millions de dollars, soit 4 cents par action, inférieure aux 55,3 millions de dollars perdus un an plus tôt. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action a atteint 5 cents, en ligne avec les attentes. Le groupe a notamment enregistré une charge de 57,1 millions de dollars liée à des réductions d'effectif. Le chiffre d'affaires a progressé de 12% à 3,53 milliards de dollars. Le consensus était de 3,44 milliards de dollars.
Malgré son repli d'aujourd'hui, l'action CBS progresse encore de près de 7% depuis le 1er janvier. Sur un an, sa performance est encore plus impressionnante avec un gain de près de 88%.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Communication - Medias
Les éditeurs de presse envisagent le livre numérique comme une opportunité unique, susceptible de faire évoluer leur modèle économique. Apple, dont la tablette sera prochainement commercialisée aux Etats-Unis, a pris contact avec plusieurs éditeurs américains. Même si les revenus sont faibles, l'intérêt majeur est l'absence de coûts de fabrication et de distribution des journaux classiques, qui peuvent constituer jusqu'à 70% du prix d'un journal. Contrairement aux éditeurs de livres, qui ont adopté des standards communs pour leurs contenus, les éditeurs de presse n'ont pas encore adopté de standard numérique. Toutefois cinq grands éditeurs de magazine (Time Inc., News Corp., Condé Nast, Hearst et Meredith) ont créé un consortium, en décembre 2009, pour adopter un standard commun et un modèle de partage de revenus pour leurs éditions numériques. La filiale américaine de Lagardère Active, Hachette Filipacchi Media US, pourrait rejoindre cette alliance.