Le titre UPS bondit de 6,20% à 69,51 dollars après l'annonce d'un bénéfice trimestriel largement supérieurs aux attentes avant la publication complète des résultats, attendue le 27 avril. La forte hausse des bénéfices du groupe ont permis à la direction de revoir à la hausse ses prévisions pour l'ensemble de l'exercice. Au premier trimestre 2010, le bénéfice par action ajusté du numéro un mondial de messagerie et de logistique devrait afficher une progression de 33% à 71 cents. Les analystes interrogés par Thomson-Reuters tablaient en moyenne sur un chiffre de 57 cents seulement.
Le chiffre d'affaires consolidé a progressé de 7%, soutenu par l'international. Fort de ces résultats, UPS a relevé ses prévisions pour l'ensemble de l'année : le groupe table désormais sur un BPA compris entre 3,05 et 3,30 dollars contre une fourchette comprise entre 2,70 et 3,05 dollars auparavant. Le consensus s'établissait à 2,95 dollars.
Dans un communiqué, le groupe a expliqué ces résultats par une accélération importante des activités de messagerie internationale et de logistique, ainsi qu'à une amélioration des marges.
UPS a par ailleurs averti que son résultat net su premier trimestre serait impacté par des frais exceptionnels à hauteur de 175 millions de dollars, dont 98 millions de dollars de frais de restructuration. En prenant en compte ces frais, le bénéfice par action devrait ressortir à 53 cents contre 40 cents sur la même période l'an dernier.
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LE SECTEUR DE LA VALEUR
Services aux entreprises
S'ils sont généralement confiants pour 2010, les acteurs du travail temporaire restent néanmoins prudents. Ainsi, les dirigeants de Manpower considèrent que le marché français ne devrait croître que de 5% cette année et qu'il ne devrait vraiment redémarrer que sur la seconde partie de 2010. Du côté des transports routiers, La Fédération du secteur estime que les volumes d'activité en 2010 devraient rester bas (-10% par rapport à ceux de 2008), que les prix devraient continuer à diminuer (de 5% à 15%) et que les acteurs devront subir une inflation de leurs coûts (de 3,6%), en particulier sur le plan des salaires. Le nombre de défaillances d'entreprises devrait rester élevé. Si, en 2009, le nombre de défaillances a diminué de 12%, de fortes disparités ont été constatées entre les entreprises artisanales (avec un salarié), qui ont bénéficié d'un recul de 26% du nombre de défaillances, et celles de deux salariés et plus, qui ont pâti d'un accroissement de 12% du nombre de défaillances.