GenOway a réalisé en 2009 un bénéfice net, après provisions pour événements exceptionnels, de 100 000 euros contre une perte de 1,2 million d'euros en 2008. Le chiffre d'affaires, généré par la vente de modèles de recherche génétiquement modifiés pour l'industrie biopharmaceutique et les centres de recherche académiques, s'élève à 6,6 millions d'euros contre 6,7 millions d'euros l'an passé.
Cette performance s'est effectuée dans un ENVIRONNEMENT économique difficile marqué par l'attentisme des donneurs d'ordre et malgré la forte croissance des facturations en dollar. En termes de signatures de contrats, la société a enregistré une croissance de 17% l'an dernier, à 7,9 millions d'euros.
L'entreprise a également enregistré un résultat d'exploitation positif de 400 000 euros, contre une perte de 900 000 euros sur l'exercice 2008. A noter que la trésorerie nette du groupe est passé de 3,1 milions d'euros en 2008 à 4,8 millions d'euros pour l'année 2009.
Gaêlle Le Bel, Directeur Administratif et Financier, a souligné : «Nous avons prouvé l'an dernier notre capacité à tenir des objectifs ambitieux. Nous les avons réalisés alors que le contexte économique général était défavorable. Fort de ces réalisations, la société entend maintenir le cap pour rendre encore plus attractives et diversifiées ses offres clients et accroître significativement sa performance économique. Les premiers mois de 2010 témoignent que tous les indicateurs sont au vert pour une croissance à deux chiffres de NOS ventes. Ils nous permettent d'envisager l'année en cours avec une grande sérénité.»
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Pharmacie - Santé
En 2009 le paysage de la pharmacie mondiale a été complètement reconfiguré à la faveur des diverses acquisitions menées par les géants du secteur. Le français Sanofi-Aventis et le britannique AstraZeneca ne font désormais plus partie des cinq plus grands groupes pharmaceutiques mondiaux, en considérant leur niveau de chiffre d'affaires. Ils se situent respectivement aux sixième et septième rangs du classement. Le leader mondial, l'américain Pfizer (45,4 milliards de ventes), a encore renforcé ses positions grâce à l'acquisition d'un montant de 68 milliards de dollars de Wyeth (22,4 milliards de chiffre d'affaires). Le britannique GlaxoSmithKline n'est plus le second acteur dans le monde mais le cinquième. Il a laissé la place au suisse Roche, après sa fusion avec Genentech. Le groupe bâlois s'est emparé des 44% de l'entreprise californienne de biotechnologies qu'il ne détenait pas encore. Au troisième rang du classement se trouve Merck & Co. avec 45,9 milliards de ventes combinées en incluant celles de Schering-Plough. En quatrième position le suisse Novartis a bien résisté, avec une activité de 44,3 milliards de dollars. Les nouveaux premiers leaders mondiaux affichent des profits similaires. Les quatre des cinq premiers groupes mondiaux ont chacun publié environ 8 milliards de dollars de bénéfice net. Merck & Co. fait même mieux, avec un bond de 64% de son résultat, à 13 milliards, du fait d'éléments exceptionnels, notamment 7,5 milliards de dollars de l'apport de son joint-venture avec Schering-Plough.