Compass cède 0,28% à 525,00 pence aujourd'hui après un point du groupe concernant son activité au premier semestre décalé, qui débutait au 1er octobre dernier. La direction table désormais sur une hausse de 1,5% des ventes au deuxième trimestre hors acquisitions. Le groupe de restauration britannique explique cette tendance par de nouveaux contrats et par un important taux de conservation des clients. Les ventes de Compass avaient reculé de 3% au quatrième trimestre 2009, puis de 1,7% au premier trimestre 2010.
Le chiffre d'affaires organique du premier semestre devrait donc ressortir «globalement stable» selon le groupe.
Compass a par ailleurs dit s'attendre à renouer avec une croissance organique «modeste» dès le second semestre. La direction a également indiqué avoir amélioré sa marge d'exploitation de 50 points de base environ au premier semestre grâce à l'implantation d'un plan d'économies.
En février dernier, Compass avait fait l'acquisition du canadien Hurley pour 50 millions de dollars canadiens (36,43 millions d'euros).
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LE SECTEUR DE LA VALEUR
Services aux collectivités
Le traditionnel Observatoire européen des marchés de l'énergie, établi fin d'année 2009 par Capgemini et ses partenaires, souligne que les « utilities » sortent fragilisés de la crise économique et financière. Selon l'étude la crise a provoqué une baisse mondiale historique des consommations d'électricité et de gaz, estimées respectivement à 3,5% et 3% pour 2009. Si la baisse de la consommation d'énergie a une conséquence positive, avec une diminution des émissions de Co2, elle a des retombées préoccupantes pour les acteurs. Ces derniers ont mis en place des plans d'économies, qui prévoient notamment un recul de leurs investissements. Or, en 2008, l'Union européenne avait estimé que 1.600 milliards d'euros d'investissements étaient nécessaires pour rénover et accroître la capacité de production des réseaux d'électricité et de gaz de l'Union Européenne jusqu'en 2030. S'ils ne sont pas réalisés, cela ne fera qu'accroître la dépendance énergétique de l'Europe. L'Observatoire souligne la nécessité pour les utilities de revoir leur modèle économique, pour qu'ils maîtrisent davantage leur consommation d'énergie et réduisent ainsi leur dépendance.