Le résultat net du groupe Entreparticuliers.com a chuté à 1,6 million d'euros en 2009 contre 2,6 millions en 2008. Le chiffre d'affaires du groupe s'est par ailleurs replié de 29,5% en 2009 à 11,04 millions d'euros, contre 15,58 millions en 2008. Le résultat d'exploitation est ressorti à 2,6 millions d'euros en 2009 contre 3,2 millions sur l'exercice précédent. « La structure financière de la société reste solide au 31 décembre 2009, marquée par une absence d'endettement et une trésorerie égale à près de deux fois ses capitaux propres», observe le groupe.
La direction souligne que le marché de l'immobilier français a été marqué en 2009 par des volumes de biens mis en vente globalement en recul au cours des neuf premiers mois de l'année, et par l'enregistrement des premiers signes de reprise de marché au quatrième trimestre avec une stabilisation du niveau des prix et une progression du volume mensuel de biens mis en vente.
Quant à ses perspectives, Entreparticuliers.com évoque un contexte de marché "encourageant, bien qu'encore fragile". Il souhaite continuer de concentrer ses ressources sur son activité principale, la mise en vente de biens immobiliers en France.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Immobilier
Les foncières doivent réallouer leur portefeuille d'actifs pour affronter la crise du secteur. Les cessions leur ont permis d'accéder à des ressources financières à un moment où leurs cours de bourse étaient malmenés. Ainsi Gecina, qui doit faire face à une dette de 500 millions d'euros à échéance février 2010, a déjà cédé 700 millions d'euros d'actifs. Foncière des Régions (FDR) a vendu plusieurs biens, dont une soixantaine d'immeubles à France Télécom. Icade, qui a choisi de se recentrer sur l'immobilier d'entreprise, a mis sur le marché 32.000 logements et son pôle d'administration de biens. L'autre impératif pour les foncières est de renégocier les conditions de loyers en fin de bail pour prévenir le départ des locataires. Silic estime que ses pertes de revenus suite à la renégociation de ses baux atteignent 200.000 euros pour le premier semestre 2009. Ces sociétés, qui ont su stopper à temps les nouveaux projets pour réduire leurs coûts, peuvent compter sur des taux d'occupation généralement élevés, de l'ordre de 95%. Néanmoins elles sont confrontées à une incertitude de taille : les conséquences de l'augmentation du taux de chômage sur les taux d'occupation dans les mois à venir.