STEF-TFE a publié un résultat net part du groupe 2009 de 39,3 millions d'euros, en repli de 2,8% et un résultat opérationnel de 75,2 millions d'euros, en baisse de 12%. « Dans un ENVIRONNEMENT économique toujours difficile en 2009, le groupe a préservé sa rentabilité opérationnelle à 3,8% contre 4,1% un an plus tôt, grâce à la complémentarité de ses activités », a expliqué le spécialiste européen de la logistique du froid.
« La deuxième partie de l'année a connu progressivement une inflexion de tendance de l'activité et un retour à un niveau de profitabilité comparable à celui de l'année précédente », a ajouté la société.
Le groupe précise que l'activité transport en France a vu sa rentabilité obérée par la conjoncture. L'activité logistique a, elle, présenté un caractère défensif avec un résultat relativement stable. « La poursuite du développement du groupe en Europe porte ses fruits avec une amélioration progressive et régulière des performances », a ajouté STEF-TFE. Le groupe précise que l'activité transport en France a vu sa rentabilité obérée par la conjoncture.
Le chiffre d'affaires s'est élevé à 1,984 milliard d'euros, en recul de 4,7%.
Le groupe a proposé le versement d'un dividende de 1,05 euro par action, identique à celui de l'exercice précédent.
Concernant ses perspectives 2010, le spécialiste européen de la logistique du froid déclare ne pas anticiper de reprise significative au cours des prochains mois.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Services aux entreprises
S'ils sont généralement confiants pour 2010, les acteurs du travail temporaire restent néanmoins prudents. Ainsi, les dirigeants de Manpower considèrent que le marché français ne devrait croître que de 5% cette année et qu'il ne devrait vraiment redémarrer que sur la seconde partie de 2010. Du côté des transports routiers, La Fédération du secteur estime que les volumes d'activité en 2010 devraient rester bas (-10% par rapport à ceux de 2008), que les prix devraient continuer à diminuer (de 5% à 15%) et que les acteurs devront subir une inflation de leurs coûts (de 3,6%), en particulier sur le plan des salaires. Le nombre de défaillances d'entreprises devrait rester élevé. Si, en 2009, le nombre de défaillances a diminué de 12%, de fortes disparités ont été constatées entre les entreprises artisanales (avec un salarié), qui ont bénéficié d'un recul de 26% du nombre de défaillances, et celles de deux salariés et plus, qui ont pâti d'un accroissement de 12% du nombre de défaillances.