Ingenico a été choisi par la RATP pour gérer l'ensemble de son futur système centralisé de transactions électroniques de paiement. La RATP a retenu la solution Ingenico, qui associe ses terminaux à la plateforme centralisée AXIS NG.
« Ingenico aura la responsabilité d'opérer une infrastructure composée de 3 800 terminaux PCI-PED, 1 000 lecteurs de chèques, la plate-forme AXIS NG certifiée PCI-DSS et susceptible de traiter en toute sécurité les 50 millions de transactions annuelles prévues, et d'absorber des pics pouvant aller jusqu'à 50 transactions par seconde », a précisé le spécialiste des solutions de paiement.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- Ingenico profite de son statut de leader mondial et d'une gamme complète de produits.
- Le rapprochement avec Sagem Monetel a permis au groupe de se positionner comme le numéro un mondial des solutions de paiement sécurisées, dans un secteur où les trois premiers acteurs représentent les trois quarts du marché.
- La poursuite de la migration vers la nouvelle norme de carte à puce EMV (Europay MasterCard Visa) mais aussi avec la forte croissance de secteurs émergents, comme le commerce mobile sécurisé et l'identité électronique soutiennent la croissance du groupe.
- Ingenico s'investit de plus en plus dans la gestion complète des services autour de la transaction de paiement. Une stratégie de revenus récurrents qui s'avère défensive dans un contexte économique qui reste incertain.
- La bonne couverture géographique du groupe, avec ses 40 filiales, permet de capter la croissance là où elle est.
- L'acquisition, en 2008, de 55% du chinois Fujian Landi permet à Ingenico de se positionner sur un marché qui affiche une croissance des ventes de 20% par an.
- Le groupe bénéficie d'une forte capacité d'innovation. Le budget R&D représente plus de 8% de son chiffre d'affaires.
- La situation financière du groupe est saine.
Les points faibles de la valeur
- A terme, les opérateurs télécoms, qui souhaitent faire du téléphone portable un moyen de paiement, pourraient représenter une menace pour le groupe.
- Après un rebond de plus de 50% en 2009, le potentiel du titre apparaît limité. Les perspectives de croissance sont correctement valorisées selon les analystes.
Comment suivre la valeur
- Si le marché américain est porteur dans le domaine des terminaux de paiement, l'exposition du groupe à cette zone lui confère une sensibilité au dollar.
- Le groupe pourrait procéder à des acquisitions pour pénétrer le marché du paiement en ligne.
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Informatique - SSII
Selon le Syntec Informatique, qui regroupe sociétés de services et éditeurs de logiciels, l'activité du secteur du conseil et des services informatiques devrait décroître de 2,5% cette année, du fait d'une réduction des investissements des entreprises. Ce recul fait suite à quatre années consécutives durant lesquelles la hausse du chiffre d'affaires a été supérieure à 5%. Il est comparable à celui affiché dans d'autres pays européens, notamment l'Allemagne et le Royaume-Uni. La situation est contrastée selon les secteurs d'activité : si l'activité d'infogérance devrait progresser entre 2,5% et 4%, le chiffre d'affaires du conseil et de l'assistance technique devrait, au contraire, sensiblement reculer (-6%). La disparité est la même selon les entreprises clientes : si l'industrie, notamment l'automobile, est en difficulté, la demande est plus vigoureuse de la part de l'énergie, des services aux collectivités et du secteur public. Par contre, le secteur devrait être à nouveau en croissance l'année prochaine, avec une progression comprise entre 0 et 2%.
Electronique
L'activité du marché mondial de l'électronique grand public devrait rester stable cette année. C'est ce qui ressort des études menées par la Consumer Electronics Association (CEA) et l'institut de recherche GfK. Les ventes devraient se replier de 3% en Amérique du Nord et de 9% en Europe de l'Ouest. En revanche, elles devraient progresser de 10% en Chine, et de 9% dans le reste de l'Asie. Les consommateurs ont généralement tous les mêmes exigences : ils recherchent de l'internet mobile, de la connectivité sans fil et un contenu différencié, par exemple les applications des smartphones. Les innovations séduisent également beaucoup. Ainsi, sur les cinq dernières années, la part de marché des téléviseurs à écrans LCD dans les ventes totales de l'industrie a bondi de 6% à 25%. En 2010, les dépenses des consommateurs occidentaux et asiatiques devraient atteindre le même niveau, pour représenter 36% chacune du total des ventes mondiales. A plus long terme, les spécialistes misent sur une forte hausse des dépenses des consommateurs asiatiques, qui devraient dépasser celles des consommateurs occidentaux.