Même ambiguïté du côté de son ministre des Finances Wolfgang Schäuble. "A l'extrême rigueur, on pourrait avoir des aides bilatérales coordonnées", mais "la Grèce a par ailleurs (...) légalement la possibilité de bénéficier des aides du FMI", a-t-il dit dans une interview publiée dimanche.
La Commission européenne n'exclut pas une contribution financière du FMI, mais seulement dans le cadre d'un mécanisme piloté par la zone euro.
Ce dispositif de la zone euro a déjà été approuvé dans ses grandes lignes par les ministres des Finances. Il serait constitué d'un système de prêts bilatéraux coordonnés, pour environ 22 milliards d'euros, à des taux inférieurs à ceux que doit verser aujourd'hui Athènes, selon une source européenne.
Mais un accord des dirigeants européens, et donc de Mme Merkel, est nécessaire pour que ce mécanisme puisse être créé au cas où.
Le sommet sera "un grand rendez-vous politique de l'Europe", qui montrera "si nous sommes capables de prendre des décisions communes", estime un haut responsable de la Commission européenne sous couvert d'anonymat.
Les Européens "comptent sur l'attachement de l'Allemagne à la zone euro", ajoute-t-il.