Kindy a publié un résultat net de 0,1 million d'euros au premier semestre de son exercice 2009-2010 ; un chiffre stable par rapport aux six premiers mois de l'année précédente. Le résultat net des activités poursuivies est ressorti à 0,3 million d'euros au premier semestre contre un résultat négatif de 0,3 million en 2008-2009 sur la même période. Le chiffre d'affaires est ressorti à 20,9 millions, en recul par rapport aux 23,9 millions dégagés l'année précédente.
Le chiffre d'affaires des activités poursuivies a en revanche progressé de 1,5% à 20,3 millions d'euros. Le groupe a par ailleurs annoncé la poursuite de ses actions de déstockage massif.
Côté perspectives, le groupe entend «capitaliser sur son outil de production français et son leadership dans la chaussette en France», et évoque une conjoncture où la visibilité reste réduite et la consommation textile en baisse. La direction a réitéré sa prévision d'un résultat net consolidé 2009-2010 au minimum à l'équilibre.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Biens de consommation
La consommation des ménages en produits manufacturés résiste bien à la crise. Selon l'Insee, elle a augmenté de 1,1% en octobre par rapport au mois précédent, hausse supérieure aux estimations des économistes. Cette progression succède à une croissance de 2,4% au mois de septembre et s'établit sur un an, à fin octobre, à 3,5%. Les équipements du logement (électroménager, électronique grand public) ont progressé de 2,2% en octobre et les ventes de textile-cuir ont augmenté de 2,6% grâce à la réforme des soldes, prévue par la Loi de modernisation de l'économie, qui a prévu l'introduction des soldes flottants. Jusqu'à présent, la consommation des ménages a bénéficié des politiques de relance mises en place par le gouvernement et du reflux de l'inflation. Néanmoins le pouvoir d'achat des ménages, qui a progressé de seulement 0,6% en 2008, devrait être pénalisé par la remontée de l'inflation. A cela s'ajoutent d'autres facteurs négatifs : un chômage en hausse, des prestations sociales qui devraient faiblement augmenter en 2010, et des baisses d'impôt qui ne pourront plus jouer pour les ménages. L'indicateur du climat des affaires souligne bien la fragilité de la situation économique en France. En novembre la remontée du moral des industriels français a été stoppée pour se stabiliser au niveau bas atteint en octobre (à 89 points).